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Le prix en CE2

Le prix en CE2 de NDLeón
Fragment de l’histoire "Ma grande unité escolaire" publié dans le livre: 
"Petites histoires pour mon petit-fils" de Nicolás León.



Quelques jours au par avant, le « mois violet », mois de notre patron religieux. Il était publié dans les panneaux d’affichage du collège, une annonce pour tous les collégiens. L’annonce n’était pas de caractère obligatoire, tout de même je l’ai ressenti ainsi. C’était donc un concours… un concours de serf volants, ceci pendant une semaine de fêtes, dédiées au Seigneur des Miracles, patron religieux du pays. Pour clôturer la fête, il s’agissait d’une remise de prix pour les champions des meilleures classes dans différentes compétitions, football, basket, ainsi que d’autres matières. Il y avait ainsi le concours de serf volants.

Chez moi j’ai racconté à mon papa que je voulais y participer au concours, qu’il me fallait donc quelques pièces pour acheter les matériaux.

-C’est quoi cette histoire ? C’est obligatoire ?
-Non, c’est juste pour ceux qui veulent participer au concours, et moi je veux bien…
-Au collège tu veux aussi continuer à jouer, le collège est pour étudier. Le principal c’est les études, les études sont la base de tout. Celui qui étudie triomphe mon fils!
-Mais ce n’est que pour samedi, juste un petit moment. Ensuite je rentre et je fais tous mes devoirs. En plus cette semaine on est en fêtes, il n’y a pas de devoirs.
- Si il n’y a pas des devoirs alors profite pour réviser. Lis tes livres.
-Oui papa, ok, t’as raison, en plus comment je ferais pour emporter le serf volant…


Le lendemain en sortant du collège je me rends à la charpenterie de l’oncle Totti.

-Tonton Totti, il est ou tonton Sancho ? Je veux bien parler avec lui.
-T’as le droit de venir ici toi ?
- Je suis juste de passage, je rentre chez moi tout de suite. Je veux juste parler avec tonton Sancho.
- Il est dedans, rentre.
-Tonton Sancho !
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Tonton il y a un concours de serf volant au collège et moi je veux bien y participer…
- Bon, alors, ramènes les matériaux et moi je t’aide si tu le veux.
-Mais mon papa ne veux pas, il veut que je révise, et il ne veut pas que je m’amuse…
-Hmm, je vois par ou va cette histoire. T’inquiètes, viens demain, je te donne ce qu’il te faut, et si t’as besoin d’aide pour la construire c’est moi qui te guidera.
- Merci tonton, mais il ne faut surtout pas que papa le sache.
-T’inquiètes pas, il ne saura rien, ce mois on est violet. Du coup tu veux faire quel type de serf volant
Plein de bonheur et d’émotion, je répond radiant de joie :

-« Pava Cantora !»
-Tiens donc, si tu réussis à bien la faire, je t’invite un soda et un pudding.
-Merci tonton, alors on se dit à demain.

Le lendemain tonton m’attendais avec les matériaux prêts. Il avait acheté des papiers en couleurs, violet et blanc, et il m’avait préparé un espace par terre pour que je puisse faire ma « Pava Cantora ». Je lui ai piqué un peu de colle à tonton Totti, et j’avais demandé des morceaux de tissu à tonton Lolo. Il m’a finalement offert quelques chemises vielles, et des sous vêtements qu’ils ne servaient plus que pour nettoyer le sol. Quand j’ai enfin finis, j’ai eu droit aux applaudissements et félicitations des trois malheureux qui étaient là en ce moment. J’ai eu donc mon pudding et mon soda.

-Tu feras comment maintenant pour l’emmener ?
-Je ne peux pas l’emmener. Samedi, je passe pendant la matinée et d’ici je pars au collège.
-Mince, c’est vrai, j’avais oublié. T’inquiètes, ici on va te la garder.

Le samedi arrive. Il y avait au moins cinquante qui faisaient partie du concours. Avec l’aide de deux amis j’ai arrivé à mettre en l’air mon serf volant. L’un prenait la queue et l’autre le fil pour me permettre ainsi de prendre de l’élan et mettre en l’air mon serf volant. Il y avait trop de poids dans la queue, il fallait enlever les tissus installés. On se tournait entre mes amis pour le faire voler. Quand les professeurs s’installèrent là ou on était les participants, on était tous trop nerveux, craintifs, vraiment peureux. 
Ils ont commencé à demander les prénoms, les modèles, jusqu'à arriver à nous.

-C’est quoi le modèle du serf volant ?
-« Pava cantora ! »
-Et pourquoi «Pava Cantora »(dinde chanteur)
-Ne voyez vous pas qu’elle chante ? C’est la seule qui fait du bruit avec ses tissus.
-Votre nom ?
- Wigiberto Tolentino, ce2 a2 !
-Elle vraiment jolie. Qui l’a fait ? Tu l’as acheté ou ?
-C’est moi qui l’a fait dans la charpenterie des mes tontons Totti et Sancho. Si vous voulez je vous donne l’adresse, et comme ça vous pouvez vérifier.
- C’est pas nécessaire. C’est tout. On se voit lundi.
- A lundi monsieur le professeur.


Mes amis étaient plus contents que moi. Moi je me demandais qu’allais-je faire ? Je fais quoi avec le serf volant ? Je suis allé à l’atelier pour donner le serf volant à mes cousins.

-Alors ? Ca à donné quoi ?
-On m’a juste noté mais la réponse on l’aura lundi. Ils croyaient pas que c’était moi qui l’avais fait.
-Vous êtes un champion. Maintenant faut rentrer à la maison, vas y vite !


J’arrive lundi matin au collège. Ils étaient tous en formation en face du proviseur. Ils distribuaient les prix pour les différents concours, basket, football, poésie, lecture, dictée, et pour la fin, il ne manquait que les prix pour les serfs volants. Ils ont appelé la troisième place, moi je transpirais ; ensuite, le deuxième, je commençais à trembler ; mes amis me disaient que c’était sur, que c’était moi le vainqueur. J’ai bien ouvert les yeux pour mieux entendre…

-Premier prix, pour « la Pava Cantora » du ce2 a2, élève Tolentino Wigibero !

Les deux copains qui m’ont très gentiment aidé ont sauté de bonheur. De mon côté j’étais tellement content et heureux que j’étais immobilisé. C’est le proviseur même qui me demandais de monter à l’estrade. J’étais si fier de moi, le directeur devant moi il m’attendait en m’applaudissant. Il me tend la main, et ensuite je salue mon professeur principal et d’un mouvement de bras je salue toute ma classe. Le premier prix!
Le prix n’était pas un trophée, ni une médaille, ni rien qui puisse lui ressembler. C’était un livre.


-Au nom de la direction du collège et du personnel, je vous donne fait parvenir le premier prix du concours de serf volant, à Monsieur Tolentino Wigilberto. Livre qui parle du département d’Arequipa. On applaudit le champion !

-Un livre ! Tout cet effort, avoir embêté mes oncles, jouer au cache-cache avec mon père pour qu’il s’en aperçoit pas, emmener le serf volant du haut vers le bas juste pour un livre ? Qu’est-ce que je vais faire d’un livre ? C’était le début et la fin, bonjour et au revoir. L’année prochaine, je ne participerais plus !

NICOLÁS DANIEL LEÓN CADENILLAS

D - Karlsruhe. Octobre. 2008.

Traduction: Luis Alberto Palma León, Toulouse voisin.

Clavel marchito

Clavel marchito
Con respetable respetación un poema hecho canción y con dedicación a los últimos lindos hitos Boy Scouts del Archie's y de Matute Blocks.

El ex-señorito se encontraba de fiesta matinal con su inseparable parejita -La Maricucha- fiel compañera en las buenas y en las malas, nunca le fallaba. La Maricucha con su coqueto moñito rojo siempre daba la hora en forma fenomenal.
Llegó el aburrido lunes, diez de la mañana, el ex-jovencito se levantó de la cama, se lavó los dientecitos, no se duchó pero se mudó de ropa, dejó con pena juntito al almohadón a su infaltable camisota de colores fosforescentes, con laberintos y escondites en los bolsillitis.
Sonó la alarma, dio la hora del rico richi, subió a la azotea para abrir el apetito con un breve aditivo. Llevose la mano al bolsillo secreto buscando una chicharra, se dio cuenta de su error, refunfuñó: ¡San Jacintos, dos clavelitos marchitos recién preparaditos, huerfanitos están, ay, mamita linda de Churujay! Se lamentó el hijo de la gran santa madrecita abnegada.
Hablando de madrecitas, la buena mujer madre y piadosa encontró en un secretísimo bolsillito secreto de la micaela yerbitas purificadoras de los Rolling Stone, se preguntó: ¿Qué será, qué será, qué será?. Olió el condimento y ella misma se contestó: ¡Ajá, oregano! ¡Válgame Dios!! y se persignó.


La buena mamá volvió a su quehaceres domésticos, las ropitas a la lavandería y el grass a la olla. Después de bajar el fuego, probó la sopita; prueba que te prueba estaba, saboreando y paladeando el buen sabor de la comidita; se sonrió de la nada, carcajeó solita; le zumbó en bankcoco; se alegró y ñataza de la risa no se explicaba el vacilón que tenía en todo el cuerpezón. Prendió la radio FM buscó a Santana, a Jimi Hendrix, a Joe Cocker, subió el volumen, abrió los ojazos chinos de la risa; siguió probando la culinaria delicia, sorbito por sorbito ¡Hay, qué rico! Receta prodigiosa, bálsamo de los dioses, manteca de Karité, yuquitas fritas, juguito mixto, raspadilla, ceviche del gordo de carretilla.
Golpearon la puerta. Su hijito, el desmemoriado, entró recontra agitado, había subido los cuatro pisos endemoniados como galgo entrenado. Buscó su vitamina del buen apetito y vio horrorizado, luego muy consternado que su inseparable amigo, su leal guayabera color turquesa con botones esmeraldas se ahogaba en litros de detergente, agitando levemente los bracitos pidiendo antes del muere una ayudadita de su amiguito en el motorizado remolino limpiador saca mugre y da color.
El ex-señorito dio un grito desgarrador que se escuchó en todo el callejón del edificio: -¿Madre, qué has hecho?-. La señora madre con una sana carcajada de la nada en el climax de satisfación apetitosa, junto al fogón desde la cocina, respondió: ¡SOPA LOCO!  

Niky León K'Dnias.
Parque Luna Peralta s/n. 
BalconCity. La Rica Viky.
Editado en el año 2008.

Excursión por barrancos

Excursión por barrancos
En estas fiestas noviembrinas, mis saludos granadinos.
Mis queridos Ugartinos Valientes "Ayuda memoria": Mil gracias. Niky León.

Con un esplendoroso día de sol radiante el colegio celebraba el Día del Ex-Alumno Ugartino. De paso conmemoraba la Batalla de Tarapacá, única batalla que Perú ganó en la Guerra del Pacífico. Perdimos la guerra por culpa de nuestros figuretes gobernantes. Hablar de valor y heroísmo, de patria con pe y de ejemplo con e, instantáneamente, tenemos las imágenes de nuestros valerosos soldados.

"Por eso recordemos que donde se respira libertad, late un corazón peruano, y donde late un corazón peruano, siempre habrá un soldado peruano".

Sonó la campana, diez de la mañana, empezó la formación en el Patio Central; a los lejos en el Estrado de Honor la estampa del Director General se veía imponente; las autoridades, el cuerpo docente y administrativo, los invitados magisteriales, el señor Alcalde estrenando una belleza de secretaria personal; esperaban la voz de mando; cinco mil alumnos se alinearon en sus puestos; el abanderado de la escolta del colegio levantó el Pabellón Nacional, todos listos para entonar el Himno Nacional al compás de la maravillosa Banda de Música de la unidad escolar. El profesor de música y Director de la Banda de Guerra dio la orden: Un,dos, tres.

"¡Somos libres! ¡seámoslo siempre! Y antes niegue sus luces el Sol, Que faltemos al voto solemne, Que la Patria al Eterno elevó".


Fotografía Archivo: Asociación de Ex-Alumnos Ugartinos

Nosotros, doce primariosos; en completo silencio, camuflados y escudados por una drástica sombra en el pabellón siberiano; esperábamos el momento acordado para correr como el caballo blanco del coronel Alfonso Ugarte, atravesar las canchas de fútbol A y B, llegar a las limitaciones periféricas colindantes, recuperando asi la ansiada libertad. Empezó el Himno de Colegio marcialmente entonado, nosotros super atentos. Nos miramos y sin decir palabra alguna teníamos que actuar rápido, sin pestañear, como se había planeado la fuga con sabor a tondero.

"Gloria, gloria al heroico soldado / que su vida a la Patria ofrendó, / y que alzando el pendón bien amado / desde el morro hacia el mar se lanzó".

Nuestro santo y seña, llegó: "Desde el morro hacia el mar se lanzó". Nos lanzamos al vacío. Salímos de nuestro escondrijo como potrillos desbocados en columna de dos cubriéndonos la maleta. Llegamos al objetivo, tirar muro. Primero trepó el más agilito; esperó y ayudó al segundo; este ayudo al tercero; cuando le tocó el turno al décimo; un par de jaurías de sabuesos de la Brigada Ugartina (Policia Escolar) corrían como los lebreles fantasmas de San Gabriel para dar caza a los fugas. Yo, el decimosegundo, desesperado usé todas mis artimañas, empujé a mi antecesor, me sujeté de su basta del pantalón, con garras pesqué lo alto del muro y de un impulso felinamente brutal brinqué acrobáticamente aterrizando como gatúbelo fauleado en la gran Avenida Central. Me pusé de pie como un resorte para que nadie se de cuenta de mi aparatosa caída, respiré profundamente los aires de libertad. En mancha corrímos como galgos hasta el paradero del tranvía.

Foto Archivo: Tranvialima09.JPG - Tranvía eléctrico interurbano BREDA de la línea "Lima - Chorrillos" haciendo su recorrido -en direccion a Chorrillos- en la Avenida Paseo de la República, en Lima, según una foto de la primera década de los años 60 del siglo XX.

Colgados como racimo de uvas, uno encima de otro en la trompa del acoplado, trenzados en los estribos como ramilletes de fantoches, trepados en las ventanas como adornos de arbolito de navidad; en cada paradero corríamos de un vagón al otro, esquivabando las amenazas y chancadera de dedos -con el picador de boletos- del cobrador cara de loco asesino. Después de mucho ajetreo y aventuras se llegó al distrito de Barranco.

- ¡Primero vamos al mercáo para tener algo pál regreso! –vociferó la Momia-.
- Oe, io no tengo plata.
- ¡Yo tampoco! –se disculpó Carita-.
- ¡Quién a dicho que vámo a pagar, gilazos! –explicó el Negro-
- ¡Vamos a las frutas! –grité yo-.

Nos cuadramos a media cuadra del Parque Zoológico con los bolsillos requeterepletos de provisiones. Entrada no teníamos, esperamos media hora para que llegue más público. Llegó un buen grupo de escolares de un colegio particular en su bus privado, hicieron su cola y entraron. Cada uno de nosotros buscó la manera de entrar, yo trepé un árbol como Tarzán, salté a una pared y de ahí me deslicé a la jaula de los hipopótamos. Caminé haciendo equilibrio por un delgado parapeto, llegué donde estaba el grueso de visitantes. Me mezclé entre ellos, pensé –qué bacán- avancé veinte metros; unos ojos de lince acocodrilados con mal genio y malhumorados me esperaban, eran los ojotes de uno de los guardianes que me había pillado. Retrocedí, me hice el idiota que yo no fui, caminé rapidito, corrí, atrás me siguió mi cancerbero, corrí a la velocidad de la luz, hice mi circuito turístico más rápido que santarosita en picada. Salí por la entrada principal a trancazos. Uno por uno fuímos saliendo, nos acomodamos con dirección a la Bajada de Armendáriz. Faltaba uno, el más jijuna. -Oe, el Negro, ontá?- Nos miramos desconcertados. Dentro del zoo se escuchó los agudos y espantosos gritos de los monos, terribles rugidos de las fieras, grandesputeadas y mentadas de madre de los guardianes. Respondimos en coro. -¡Adentro!- La malla del costado se sacudió como una gigantesca Anaconda, la reja oxidada crujió estripitosamente, palos y piedras volaban por los aires, y como un aparecido apareció el Negro, pálido de pies a cabeza; se aventó como murcielago suicida, cayó como gato herido, dando tumbos rodó varios metros abajo como batracio gordo. Bien golpeado, chancado y arañadazo nos pidió una ayudadita con la mirada, corrímos para auxiliarlo pero un nauseabundo y pestífero bao nos paró en seco. El Negrillo apestaba a mil demonios. Le miramos las super plantas resistentes y durables de sus zapatos Teddy, sin decir palabras nos dimos cuenta que tenía sucio el trasero. Detrás del alambrado los zorrillos encondían las narices observando al perfumado sumo competidor.

- ¡Me soltaron los perros ...!
- Te creemos ... mejor no hables. Ya pasó, levántate ...

Bajamos la bajada peloteando una pelota de jebe rellenada con arena y pasto para que no sea tan livianita. Llegamos a la Playa de Barranco. El Negro se sacó la camisa, se metió al agua y al vaivén de las olas lavó sus calzoncillos y pantalón. Los dejo secar al sol. Se amarró la camisa a la cintura y capitaneó su equipito de fulbito-playa. Terminó la pichanga, no hubo ganador, y en calzoncillos como manada de arañas de mar nos metimos al agua fría. Nadamos en la orillita de norte a sur hasta que alguien gritó.

- ¿Oe, a qué hora es?
- ¡Las tres! –escuchamos una voz que salió de un kiosko de seviche.
- ¡Las tres!! –gritamos asustadísimos- ¡la cagada! ... ¡Vámonos, se acabó el recreo!

Recogimos todos nuestros enseres y en el camino nos alistamos. Regresamos en la misma forma que habíamos llegado, gorreando tranvía. Uno por uno se iba quedando en sus paraderos. Yo me bajé en el Paradero de la avenida Cánada con Paseo de la República. Llegué a casa. Mi mamá, mi papá, y todos los vecinos me esperaban; sabían que yo y una docena de primariosos habíamos tirado muro en la formación oficial. Suerte que no sabían de nuestra excursión por las playas de Barranco. Me castigaron ejemplarmente. Me hicieron jurar. Juré ante el sanmartincito de mi papá y ante los símbolos de mi uniforme escolar; rombo azul, galones e insignia; y con la mano en el corazón prometí hacer mis tareas y planas, cumplir mis deberes sagrados, y estudiar mis lecciones hasta terminar la última página de mi sagrado enciclopédico libro Venciendo.

Recuerdo mefistofélicamente la frasecita de advertencia que nos carraspeaba el señor Director de Normas Educativas, mejor conocido en el Ugarte como El Señor Regente:

- ¡Esperamos que esta anomalía sea el último acto de indisciplina!

En el transcurso de los años escolares juramos varias veces no volver a repetir ningún acto más de indisciplina. Pero jurar en vano no fue el propósito ni la gracia. Solamente he querido resaltar que, las aventuras, caminatas y excursiones extraprogramáticas, de algún modo también fueron hermosas vivencias que supimos aquilatar y compartir muy fraternalmente.

Personajes por orden de aparición:
El Calculador, El Bullero, El Amistoso, Carita, El Recitador, El Llorón, El Gruñón, El Negro, El Japoné, El Dibujante, El Cuco, La Momia.
Actores protagonistas por orden alfabético:
Auqui, Ballón, Sepulveda, Díaz, Lanao, León, Leyva, Mego, Nomura, Reyes, Rodriguez, Velazco.

Nicolás D. León Cadenillas.
GUE AU. Promoción 1969.
Karlsruhe, 2012.

Noviembre granate. El reencuentro

Noviembre granate. El reencuentro
En estas fiestas noviembrinas, mis saludos granadinos.

Como escribidor y ex centroforward de la GUE Alfonso Ugarte tenía en mi haber varios cuentos, remembranzas y crónicas de mi fase escolar. Yo estaba creído haber contado todos los pormenores de mi experiencia de colegial pero los jovencitos del ayer -vía chat- con dos palabras me describían chispazos de gratos y bellos momentos acaecidos dentro y fuera de las aulas, avivando así la llama del olvido haciéndola flamear como antorcha olímpica.

Con mucho tiempo de anterioridad; previniendo los altibajos e imprevistos recordaba mis dos primeros meses de primarioso, tomaba nota y apuntes con la firme decisión de publicar un cuentito en noviembre del año en curso por las Bodas de Oro de mi Cuarto Cé de Primaria. Llegó septiembre, dí los últimos toques al cuento; en octubre lo adorné con fotitos en blanco y negro. El Día de Todos los Santos, primero de noviembre, pegué el cuento en mi página blog, intitulado “Metamorfosis …”, lo reenvié a los Muros Ugartinos, pensé: -¡Misión cumplida!-.

Al día siguiente, Día de los Muertos, chequeé fb. Abrí mi bandeja 'yájuu', encontré una lista interminable de e-mails chatarra, sólo un correo electrónico llamó poderosamente mi atención, con sorpresa y alegría abrí la carta. Después de un montononón de años nos encontrabamos electrónicamente. Saludos cibernéticos. Mientras leía el cuerpo del contenido esta me robó más de una carcajada. ¡Fuerman! Ricardo Fuerman con excelente narrativa, con un estilo fresco lleno de gracia, con una delicadeza y finura retro-colegial me transportó al cielo de San Isidro, Arica y Tarapacá. La verdad, yo no lo hubiera contado mejor, además, el enfoque desde otro ángulo de los acontecimientos es genial. Estupendo. Ante los ojos del Decálogo Ugartino si archivo la deliciosa misiva, peco. Por lo tanto, transcribo el texto tal cual para regocijo de la gran familia Ugartina:

- @@: Mi querido Nicolás: 
Hoy, viernes 2 de noviembre precisamente acabo de llegar de un periplo por siete países y diecisiete ciudades de Europa, lo menciono porque me pareció haber leído que estás radicando en Alemania. Verás, nosotros nos sentamos juntos en la penúltima carpeta pegadita a la pared, fue cuando estábamos en segundo de media, y hay que ver los chongos que creábamos en esa época, te cuento varias para que las recuerdes con agrado y satisfacción.

Estábamos en noviembre a fines y Pantoja, el profesor de Dibujo y Pintura, había dejado como tarea un dibujo que había que presentarlo para lograr la nota final... y TÚ simplemente no lo habías hecho... te comenté en las vísperas cuando Pantoja ya estaba llamando por lista, mi numero era el 19, me acerqué y le presenté orgullosísimo mi huevada de dibujo que había hecho, y el puta me puso 13 de nota, regresé a mi sitio al lado tuyo, absolutamente decepcionado... y tú me comentabas que no tenías ningún dibujo,
-¿qué ibas a hacer?-... yo te comenté lacónicamente que tenía otro dibujo que para mí estaba mal hecho, incluso lo tenía como borrador, pero si tú querías te lo podría dar, después de todo, ya que más podía pasar?... prácticamente me lo arranchaste cuando Pantoja ya te llamaba por tu nombre creyendo que no habías ido ese día... y TÚ raudo, te acercaste con "lo que para mí era y dentro de mí... consideraba una huevada"... Pantoja se lo quedó mirando... y yo por dentro me decía ... "Huuuyyy Chhuu... nos descubrió"... Pantoja te miró... y para asombro de todo el salón te puso 17 de Nota. ÑATAZO DE LA RISA... CONTENTÍSIMO... llegaste hasta nuestra carpeta y me mostraste la nota... y yo... puta que me quedé absolutamente cuadriculado... ¡Buscando una explicación!... aaaaalaaconncchhh ... piconazo... recontra piconazo... me decía:  'yo no entiendo esta cagada de curso de Pintura'... ¡pá... la mieeerda!... y así TÚ salvaste el año escolar huevón... en ese Curso de Pintura en 2do de Media... por una pintura que para mí era mala... pero ya ves?...

Leonadas Pinacoteca:  'Autorretrato del escribidor', de Niky León K'Dnias.

También tienes que recordar cuando estuve a tu lado aquel día en que tuviste la broncototototaaa con Candela cuando tú eras el sub-brigadier, yo no sé por qué cojudez, en el medio del salón ambos se trenzaron, los dos a puño limpio... yo me puse de tu lado... para separarte de Candela porque a ambos se les estaba yendo la mano... y por eso nuestros otros compañeros me metieron varios quechis... y allí defendiéndote... puta que sólo éramos los dos contra Candela, Rischmoller, Calonge, y toda su manchasa; pues, qué carajo, necesitaba a la Marina para poder pararlos.

Una vez después que acabó el colegio me di con la gratísima sorpresa en una noche que invité a mi enamorada al teatro, tú actuabas en un papel protagónico... la obra se llamaba... "Computa... Computador... Computa"… se desarrollaba en una casona antigua cerca de las Empresas Eléctricas en Miraflores... después de esa vez, te perdí el rastro... pero ya ves... ¡Los Ugartinos siempre nos volvemos a encontrar!

Cocolido, Centro de Arte. Sito: Calle Leoncio Prado con la Avenida Paseo de la República.
 Miraflores.

Me encantó tu cuento "Metamorfosis en Primaria del Ugarte de San Isidro", me hiciste regresar al colegio... te faltó incluir la revisión en el patio de basket, pues cuñao; cuando nos revisaban las orejas, el pañuelo, zapatos, uñas, insignia, galones, corte de pelo; al final nos daban una copa que circulaba cada semana... ¿Te acordás hermano?... ¡Qué tiempo aquellos!...

Por ahora, te voy enviando un gran abrazo, ya retomaremos la conexión y seguiremos poniéndonos al dia.

Para tí, un Gran Abrazo Ugartino.
Tu pata. 
Ricardo Fuerman

Nicolás D. León Cadenillas
GUE AU . Promoción 1969.
Karlsruhe, 2012.

Metamorfosis en Primaria del Ugarte de San Isidro

METAMORFOSIS EN PRIMARIA DEL UGARTE DE SAN ISIDRO de NDLeón

En estas fiestas noviembrinas, mis saludos granadinos.

Nicolás Daniel León Cadenillas 

«BODAS de ORO» Primaria (1962-2012) — 4° C - GUE «AU».



Foto carnet: Marzo-1962. 
Alumno: León Cadenillas, Nicolás Daniel

Dos meses no habían sido suficiente para la severa aclimatación. Abril —Mayo  fue insufrible. Extrañaba mi escuelita del año anterior donde todo me resultó fácil, donde a la hora de entrada recibíamos la ayuda del Salvador, donde rezábamos un larguísimo y complicado Padre Nuestro en inglés con las respectiva vigilancia de las misses y sobre ellas, la señora directora; de salida otro rezo obligatorio, orábamos al Omnipotente Padre Celestial, en inglés también, para que nos iluminé el cerebro y clarifique nuestras rumas de tareas escolares. En casa recibíamos la ayuda de mamita y punto a favor, teníamos tiempo libre para jugar o ver los incipientes programas de televisión. Todos lindos y angelicales, y si se me escapaba una palabra fea, mamá me llamaba la atención; mamita una vez me escuchó una lisurota seguida de malas palabrotas, me castigo y por poco me lava la boca con agua y jabón.
Criado con esmero y estricta educación y con mucho amor, llegué a mi nuevo colegio con mis inmaculadas alitas blancas de ángel y con mi resplandeciente aureola de buen santito bueno; súper educadito, respetuoso, obediente, colaborador, servicial, leal y honrado.
Pero en este nuevo año escolar, Cuarto de Primaria en la Gran Unidad Escolar 
«
Alfonso Ugarte», Cuna de Campeones; los dos primeros meses con fuerte disciplina castrense, gritos, mandos, pasos ligeros, pasos escritos, pasos orales, dictados, puntos en contra; me sentí perdido en el infierno de Dante, busqué una salida pero la salida no la encontré.


GUE Alfonso Ugarte - 4° C - Primaria - 1963. Prof. Felipe Calderón Hurtado. 
Foto de Archivo del ex-alumno José Santos Reyes Robles - Promoción 1970.

Llegaron los exámenes del primer bimestre en la última semana de mayo. Lunes, ocho de la mañana con los pelos recontra cortadito, con el uniforme súper limpiecito y en aseo veinte de nota, pasamos el chequeo de rutina; orejas, el pañuelo blanquito, zapatos, uñas, insignia, rombo, galones; luego nos dirigimos a las aulas y empezó el martirio, los exámenes; examen escrito hasta las diez, hora del recreo, después seguía el examen oral.
Con la pizarra escrita; llena de un sin fin de preguntas, ejercicios y logaritmos; nos esperó el profesor.
—Guarden todos los útiles, libros al suelo, fila derecha A, fila izquierda B. A, B —A, B. El que intente mirar al compañero, copiar, se le anula el examen. Concéntrense en sus exámenes, en sus respuestas… pueden empezar.
—¿Empezar por dónde? —me pregunté —. Todas las preguntas de todas las materias estaban recontra difíciles, hojeé de arriba hacia abajo y nada, me preguntaba en un profundo silencio —¿cuándo me enseñaron esto? —. Llegaron las campanadas de recreo, entregamos las hojas. Mudos hacia el patio o hacia el quiosco.
Yo me quedé entre el patio y el quiosco, sentado en un murito de piedras; ido y completamente taciturno fui sorprendido por el graciosito pendenciero del salón, fresco como una lechuga, se me prendió hablando tonterías.
—¡Oe, di lata! —lo miré como si fuera juglar de manicomio.
—Lata.
—¡Tú mamá está calata! ¡Te agarré!
—Tú di puerta.
—Hummmm, puerta.
—¡A tu hermana le agarro la teta, el poto y le doy un beso!
—¡No sale, güevón!
—¡Toco la puerta, idiotón!
—¡Vivo eres maricón, te la corto pálasalí'a!
—No puedo. Estoy prohibido pelear. Mi mamá me ha prohibido pelear. Si peleo mi papá me castiga, si te pego me castiga por abusivo, si tú me pegas me castiga por no saberme defender... mejor búscate otro que te aguante, chao, me voy al salón.
Entramos al aula en silencio. Por orden de lista nos esperaba el examen oral. Uno por uno, parado sin nada en la carpeta daba su prueba verbal. Hasta que llegó mi número.
—¡Veintinueve!
—¡Presente!
—¿Ha estudiado? —no respondí, miré el techo, la pizarra, mis zapatos lustrados.
¡Cálculo! Explique ¿qué es la raíz cuadrada y qué es la raíz cúbica?
—¿Ah? ¿Ráiz?
—¡Castellano! Conjugue el verbo “estudiar” en el tiempo pretérito pluscuamperfecto.
—Yooo...
—¡Historia del Perú! ¿En qué año fue la Batalla de Arica? ¿Dónde fue?
—¿La batalla de qué?
—¡Historia Universal! ¿Quién perdió en la Batalla de Waterloo? Nombre dos de sus protagonistas.
—¿Wáateer ... lú? —el tormento siguió. Naturaleza, Geografía del Perú y del Mundo, Educación Civica, Anatomía, y para terminar, una cereza.
—¡Religión! El Padre Nuestro de cada día. Rece.
—Aur fader... en mi antiguo colegio se reza en inglés.
—En inglés. Rece en inglés.
—Aur fader... ju art in jeven... no sé qué más sigue. Yoo...
Silencio. Así estamos muy mal. Déme su libreta de apuntes, mañana me trae la libreta firmada por su apoderado, si no está firmada no se moleste en asistir al colegio.
Sentado en mi pupitre de madera me hundí en una de las mayores profundidades apocalípticas, mi compañero de banca me dio consuelo —no te preocupes en el próximo bimestre recuperas—. Sonó el timbre y la campana de salida. Todos salieron corriendo menos yo, caminaba contra el viento, mirando el suelo, sin rumbo, y en eso apareció el menos indicado, el juglar.
—¡Oe, di bote'a!
—¿Por qué no jodes a la recónchatúmrrre!
—¡Te la corto pálasalida! ¡Vamos a Maracaná!
—¡Ahorita nomá hijo'elagranpútt!
Nos fuimos a los golpes. Lo madrugué con la primera embestida. Nos mechamos con rabia; me acordé de las malas notas; por mi parte con llanto e impotencia y coraje repartí harta leña, nos fajamos de alma. Por cansancio se terminó el pleito, nos miramos con furia, nos volvimos a amenazar. Cada uno agarró sus maletines y nos dirigimos a la salida. Tomamos el camino hacia la puerta principal. Yo caminé despacio, lento, con pies de plomo, pensando en lo que iba a decir en casa. Después de atravesar el patio de honor volví la vista atrás, miré mis pasos dados, vi plumitas diseminadas, sucias y ajadas, arrastradas al compás del viento por todo el patio central; eran mis plumas de angelito y mis alitas lucían desnudas y chancadas; mi aureola chamusqueada, llena de tierra sin brillo tirada junto al jardincito del busto del Patrono.
Pasé por la Regencia con el pecho al frente dispuesto a luchar como el arcángel Miguel, pero ahora yo híper transformado en un valiente soldado combatiente de primera clase y emblemático brigadier escolar. Había nacido en mí el guerrero y paradigma ejemplar de civismo, de trabajo, de esfuerzo y lección, alta escuela de leal patriotismo, y de intensa peruana emoción. Y por eso su nombre llevaba con orgullo y viril decisión: por Ugarte y la Patria que amamos, Voluntad, Disciplina y Acción.  
Metamorfoseado en guardián de las letras, de las ciencias y del pabellón comercial, juré ante la férrea mirada de nuestro patrono el Coronel Alfonso Ugarte, que estaba decidido a luchar y resuelto a triunfar.

En el acoplado, camino a casa, con nervios de acero, siempre listos y en tensión, con firme decisión saqué de mi maletín escolar mi sagrada enciclopedia 
«
Venciendo» y alzando el libro bien amado desde el morro hacia el mar de los conocimientos me lancé; chapaleé, emergí, floté; nadé por océanos de sabidurías día tras día confiando en mis fuerzas y en mi propio corazón. 
Después de varios años salí victorioso del colegio al igual que muchos de mis condiscípulos. Algunos compañeros de aula se quedaron reforzando sus experiencias y conocimientos teóricos y prácticos adquiridos, repitiendo el año escolar.


Foto del Anuario «Ugartino1962»
Instantánea surrealista para la inmortalidad

Y siempre como buenos Ugartinos Valientes nos reunimos de cuando en cuando recordando  nuestros primeros pasos de nuestra labor de colegial y pidiendo que nuestras vidas siempre sea limpia y clara como el sol.
NICOLÁS DANIEL LEÓN CADENILLAS
Baviera, Alemania, 2012.

Conversación antes de la Procesión

Conversación antes de la Procesión
Dedico las franciscanas líneas a los ex curitas de mi barrio, Carlos Rafael Sandoval Rey y Jorge Juan Roncal Thorne. Ellos con gran devoción, con la Cruz y la Biblia, nos enseñaron a predicar: La calumnia, el engaño y falsos testimonios.

El respeto al derecho ajeno es la paz. Benito Juárez.

La familia se había reunido dos días antes del último domingo de Enero para esperar la Festividad del Señor de los Milagros. Los invitados y familiares llegaron de todas partes, del sur chico, del sur requetechico, del norte chico y del gran sólido norte, de norteamérica y del norte de norteamérica. Rodrigo Cristiano Ignacio llegó, para variar, del Este, muy cerca de México y de prolongación Parinacochas, popular zona comercial victoriana. Como siempre, le habían pasado la voz en el último momento, pero él hizo de tripas corazón y asistió acompañado de su nieto porque su señora y su linda hijita, mamá del nieto, se demoraron una eternidad en alistarse por culpa de la peluquera que estaba atorada de clientes que habían llegado sin previa cita. El resultado fue que llegaron veinticuatro horas más tarde con una facha como sí se hubieran trompeado con la estilista, mamá e hija aparecieron con unos looks bastante malcriados. La negra se había laciado y teñido los crespos y la chola se había rizado los trinches.

- ¿Quién las entiende? ¡Dios Mío!, pensó Rodrigo Cristiano Ignacio.

Esperando el día festivo tiraron rumba con valsesitos del ayer, música negra y zamacuecas; muy de vez en cuando movieron el esqueleto con los nostálgicos recuerdos de los Hits de la Nueva Ola.

Llegó el domingo, todo el mundo se vistió de gala con chachá nuevo o limpio. Desfilaron uno por uno por el corredor atravesando el gran pasadizo hasta llegar al comedor principal donde les esperaba un grandioso desayuno especial con unos ejemplares tamales tradicionales de chancho y pollo del distrito de Pacarán. Rodrigo Cristiano Ignacio no preguntó como habían llegado ni quien lo había traído, estaban ahí y punto, rodeaditos de salchichas y rellenos. En el centro de la mesa dos impresionantes ollones de Sopa seca y de Carapulcra con sus respectivas tronchas de gallina. Y para bajar la grasita la infaltable cachina para unos y café para otros. Los niños habían hecho temprano su cola en la cocina con sus pocillos de litro para recibir sus panes con chicharón y camote, y la cremosa leche de establo del tío Julius Augustus Octavianus.

Los adultos después de la sobremesa del rico atracón matinal, se disponían a levantarse para acomodarse en el zaguán, ambiente fresco con sombra y muy cerquita a la calle; una voz femenina y autoritaria los encaró:

- ¿Cómo, se levantan de la mesa sin agradecer al Señor?
- ¡Mariajosé Iluminada, yo ya agradecí al Señor antes de sentarme en la mesa! ¡Déjalo en Paz por favor! ¡A cada rato no podemos estar agradeciendo ni orando, ni rezando, para todo hay tiempo y Él, Nuestro Dios, el Señor Padre con su gran infinita sabiduría nos va a entender! ¡No se va a enojar ni se va a ir!, retrucó Rodrigo Cristiano Ignacio.
- ¿Tú en qué momento has agradecido al Señor, Rodrigo Cristiano Ignacio? ¡Y no quiero que me digas Iluminada! ¿Entendido?
- ¿Pregunta al Todopoderoso? Él te dirá la hora exacta de mis rezos. Entendido mi querida Mariajosé Iluminada ya no te voy a decir ¡Iluminada!
- No me gusta que juegues con la Palabra del Señor, Rodrigo Cristiano Ignacio!
- ¡Escucha! Primero: No te contesto una tonteria porque estamos en la casa de tu mamá, y yo sé respetar corral ajeno. Segundo: ¡O me llamas Rodrigo o Cristiano, no me llames por todos mis nombres que no me gusta, entendido, mejor dime Rigo, así me llaman mis amigos ... de mi barrio.
- ¿Pero tú eres Rodrigo Cristiano Ignacio?
- ¡Y tú eres Mariajosé! ¡Iluminada!

Iluminada se quedó mirándolo fija y seriamente con sus lindos ojitos almendrados, mientra él le devolvía la mirada con una sonrisa irónica al mejor estilo de Iscariote Judas Junior. Mirándola con gesto adusto recorrió su talle gallardo y esbelto, la desvistió con la mirada. Mariajosé Iluminada llevaba sobre los hombros un velo tejido a croché de color negro, un vestido corte sastre hasta los tobillos color negro, medias y zapatitos mocazines con taquito bonito color negro; era la viva representación de un maniquí de los años cuarenta. Por su aspecto, Rigo recordó a su abuelita materna cuando se disfrazaba para ir a Misa o a un velorio. Mariajosé Iluminada era la única dama vestida de negro de pies a cabeza, de luto riguroso en cuerpo presente. La fiesta del Señor de los Milagros era su sufrimiento, faltó poquito para que descolgara los antiguos látigos de la antigua hacienda que adornaban la chimenea y se agarrara a fuetazo limpio como disciplinas en medio de la sala y de los invitados. Su fiesta era sinónimo de pasión, crucifixión sangre y liturgía.

Iluminada Mariajosé cerrando los puños y dirigiéndose al cuadro del Sagrado Corazón de Jesús, levantó los brazos, abrió los puños y con las uñas crispadas señaló hacia el techo y se hizo la señal de la cruz de la frente hasta la boca del estomago; luego otra señal, de la frente hasta la altura del corazón; una más pequeña de la frente hasta los labios; tres pequeñitas persignadas en la frente, en la nariz y en la boca; y paporreteó lo que mejor sabía hacer, rezar el Gracias Señor.

- ¡Gracias Señor!‏ Por el amor y las cosas agradables y hermosas, por las flores y las estrellas. Gracias por la salud y por la enfermedad, por las penas y las alegrías y por la mano amiga que me mantiene fuerte. Gracias por haberme conservado la vida, por haberme dado techo abrigo y sustento. Gracias por los niños pequeños inocentes en las familias y por las almas buenas que viven según Tu voluntad. Gracias Señor. Gracias Señor. Dame paciencia y humildad, desprendimiento y generosidad, dame Señor lo que es bueno para mí. Que tenga mi corazón en alerta, el oído atento, las manos y la mente activas y que me halle siempre dispuesto a hacer tu Santa Voluntad con Tu gracia. ¡Señor! Derrama tus gracias y bendiciones sobre todos los que amo y concede Tu paz al mundo entero. Gracias Señor, Gracias Señor. Amén
- ¡Qué tal rollo! Espero que todo lo que has rezado se cumpla. ¡Te lo pedimos Señor! ¡Hay que echar más agüita al caldo! ¡Esperamos la multiplicación de las presas! ¡Vayan matando! ¡Amén!, ceremoniosamente comentó Rigo.
- ¿Qué pacha tío?
- La sobrina reza más que la tía monjita. Ni Santa Teresita de Calcuta rezó tanto.
- ¡Tiene más alacranes que fray Gómez en la mitra! ¡Cualquier día se le aparece Diosito y queda el ocho!
-¡Habrá que rezarle como beatita no más ... y no va ser!

Iluminada terminó el rezo mirando otro gran cuadro colgado indiscretamente en la sala: Una gran foto artísticamente retocada del nuevo Santo español, ex-asesor espiritual del Supremo Caudillo Generalísimo Francisco Franco; al pie del cuadro reposaba un Breviario abierto con letras muy legibles de las Citas del Santo alabando a las mujeres:

“Ellas no hace falta que sean sabias: basta que sean discretas”. “en la mujer hay algo que le es propio y que sólo ella puede dar: su delicada ternura, su generosidad incansable, su amor por lo concreto, su piedad profunda y sencilla”.

- ¡Qué buena memoria! Te sabes de paporreta todos los salmos, credos, rezos, bienaventuranzas habidos y por haber; pero alguna vez te has detenido en analizarlas lo que significa, qué te quieren decir?
- "Si no eres mortificado nunca serás alma de oración". Recriminó Mariajosé Iluminada. Rigo se quedo en la luna de Paita.
- Por mucho que el Papa pide perdón, seguimos pecando escandalosamente con pecados capitales, veniales, mortales; "estatales", "provinciales" y “municipales”.

Rodrigo sacó de su bolsillo de la camisa un volante de los que habían repartido con el cronograma de la fiesta Patronal y se podía leer la carta del Papa Juan Pablo II, enviada a los cardenales católicos y subalternos. Pidiendo perdón por los errores que hubieran cometido los hombres de la Iglesia a lo largo de la historia. Exhortando a la Iglesia a reconocer los errores cometidos “por sus hombres, en su nombre”, y la anima a arrepentirse.

- Tu ironía no me da gracia.
- ¡Entonces reza por mi! ¡Cómo yo rezo por ti! ¡Palabra de Dios! "Paz, Música y Amor" ¡Amén!
- ¡Tú no rezas! ¡No mientas!
- Está bien, yo no rezo como ustedes pero siempre en mis acciones pienso en Cristojechús. Siempre trato de ser justo, me indigno delante de la corrupción, la falta de ética, de moral, de respeto, en cambio tu rezas para seguir con valor y decisión encubriendo a tu Obra, a Franco, a tu cardenal Cipriani. O sea que en tu “klux” está mal decir la verdad verdadera porque ofendes a Dios, pero está bien ser un mentiroso, robar, incumplir, chantajear, matar y volver a rezar para que Diosito te brinde Amor.

En ese preciso momento desde la cocina la suegrita linda de Rigo, doña Judith Dalila Rebeca, gritó su nombre:

- ¡Rodrigo Cristiano Ignacio! ¡Tu nieto está jugando con los hijitos de la serranita que vende cigarrillos y chicles en la puerta de la Iglesia!
- ¡Déjelo tranquilo en el barrio juega con todo el mundo!
- ¿Pero lo pueden contagiar de alguna enfermedad?
- ¡Qué se enferme! ¡Así cría anticuerpos!
- ¡Con éste no se puede hablar! ¡Al menos ponle un gorro a tu nieto para que no se negree con el sol!
- ¡Me gusta verlo tostado por el sol! ¡Con tal que no le dé una erisipela todo está bien!

Iluminada se metió en la ilustrísima conversación como profesora de aula.

- ¿Tú das la contra en todo, no? ¡Rodrigocristian ... Rigo!
- Solamente a las estupideces doy la contra, nada más, Marijós.

Nuevamente desde la cocina, en ésta oportunidad Iluminada con su vocecita de sargento dió las órdenes a las criaturas y jovencitos:

- ¡Ya chicos! ¡Arreglarse! ¡A cambiarse para ir a Misa!
- ¡A mi nieto déjalo tranquilo, él está en colegio parroquial y lo tienen hasta la coronilla con tanto rezo!
- ¡Pobre chico, con el abuelo que tiene pobre de él!

Para no hacer lío y no contestar una burrada Rigo se dirigió a su cuñadita, la menor, la ultimita, que se encontraba melancólica y meditabunda.

- ¡María Dolores De los Ángeles! ¿Y tú cómo estás?
- ¡Yo estoy bien!, fue lo único que se le escuchó decir en todo lo que iba del día. Después la familia se enteró que su esposo estaba pasando una esplendorosa luna de miel con su secretaria ejecutiva personal en Disney World aprovechando un viaje de negocios relámpago.

En la puerta de la cocina estaba sentada como una Buda morada, por el hábito y detente, la sobrina, hija de la prima hermana de la dueña de casa, María Miriam Marieta Maribel De Las Victorias, conocida cariñosamente como La BarryGona. Eme De Las Victorias en los días que participó en la reunión familiar y en la Procesión del Señor de los Milagros no habló, no dijo ni una palabra: Ni ¡Ay! ni ¡Chis!. Llegó y se aplanó en la puerta de la cocina como una estatua viviente, vigilando lo que salía y entraba. Sólo se comunicó con un ligero y leve movimiento de su índice de la mano derecha, de arriba para abajo o de izquierda a derecha para decir un sí o un no. Algunos familiares decían que estaba en penitencia, en cura de silencio; otros dijeron que por prescripción Secta Tutorial. Casi no usaba la mano izquierda porque le habían aconcejado y también porque había escuchado repetidas veces, muchas veces, que la izquierda, la zurda, era el símbolo de los materialistas izquierdosos pezuñentos comunistas, marxistas, leninistas, moscovitas, maoístas, trosquistas, senderistas de merda; gentucha de poca fe. A la hora de la repartición de los piqueos, delicadeces y platos agarraba a dos manos se olvidaba de los concejos y penitencias, curas, y sin pedir permiso comía tranquila; como no hablaba con nadie, nadie la interrumpía, masticaba con paciencia todos los huesitos, nervios, cartílagos, pellejos, triturándolos, haciéndolos unas bolitas de calcio y grasa, escupiéndolos con puntería de carabinera hasta el macetero que distaba a dos metros. Cuando un platito regresaba con algún resto ¡Zuácate! lo guardaba directamente en su tapper; no tenía misericordia para los perritos de la casa. Ella había prometido llevarle alimento a su querida y extrañable madrecita que durante una semana se había alimentado a base de dietas de sopitas y cremitas porque la dentadura postisa había necesitado reparación y las fauces, descanso. Motivo principal por el cual BarryG asistió solita a la fiesta patronal.

La BarryGona De Las Victorias era un mal arquetipo para las chicas y jovencitas de la casa en edad casadera. También un pésimo modelo para la familia y para el vecindario. Era el ejemplo vivo de como una esbelta atlética muchacha por los avatares de la vida, del noviazgo, matrimonio, maternidad, ociosidad, polladas, parrilladas, rache, chancholíes y anticuchos, chelas heladas y papas rellenas; se había transformado en una bestia de muchos kilos de mazapán.

Rigo escuchó la melodiosa voz de su queridísimo suegro Cesáreo Pedro Simón que se encontraba en el jardín interior sentado en la pileta de agua en compañía de Judas y Omberto.

- ¡Rodrigo! ¿Te tomas un trago?
- ¿Cachina o pisco?
- ¡Pisco!
- ¡Eco, voy! Por decir una verdad, me gusta tomarme un trago con mi suegro. Cuando tomo en mi casa o en mi barrio soy un alcohólico borracho de mierda, me licoreo en esta casa de Dios Padre y nadie dice nada, nadie jode. ¡Qué felicidad! ¡Qué bacán! ¡Deo Gratias!. Rigo les murmuró al grupito de tres. - ¡Salud, Don Césareo!
- ¿Cómo está tu mamita ingrato de miér ...? ¡Me la saludas y no te comas los saludos, ... nazo!
- Mi mamá está bien, sigue igualita, renegando y gritándonos como siempre. Su nieta Virginia Micaela Amarillis la ha estado torturando con la guitarra por espacio de quince días, gracias a Dios que ya acabó, se presentó en la Misa de Confirmación y cantó muy bonito. Todo el edificio se sabe la canción.
- ¿Qué canción?
- ¡La canción de Juan! !Juan ... Lennon! Dice así: ¡Imagina! “Imagina que no hay un dolor / es fácil si tratas tu / no habrá infiernos, sólo un gran amor / Imagina la gente / viviendo sólo el hoy / Imagina que no hay fronteras / no es difícil de hacer / todos juntos sin barreras / nada que perder / Imagina la gente / viviendo siempre en Paz / tu dirás que sueño / pero sólo no estaré / tu y yo soñaneros / que la vida brillará / Imagina que todos dan, sus riquezas sin pensar / no habrá odios ni hambre / sólo hermanos en Paz”.

Rodrigo no era un buen cantante pero recitó muy bien el bello poema hecho canción. Estaba haciendo méritos para agradar a su suegro ya que anteriormente hace muchos años atrás, ellos tuvieron mucha empatía pero la distancia los había separado como el viento.

- ¡A John Lennon lo mataron por no creer en Dios!
- ¡Lo mató un creyente en Dios Padre el mismo día que celebramos la Solemnidad de la Inmaculada Concepción de la Virgen María!
- ¡Por favor mujer! Déjanos tranquilos vaya a la cocina a dirigir a la gente, a la comadre y a las chicas, esto no es todo los días. Estamos en familia sonríe no pongas esa cara de alcaide. Tus hijos y familia te han venido a saludar. Asi no más no vienen, deja de estar con la oreja parada de lo que estamos conversando los hombres ¡Qué mujercita Dios Mio!
- ¡Yo no estoy parando la oreja ni nada! Quiero preguntarle una preguntita a Rodrigo.
- ¡Pregunta y te retiras por favor!
- ¿Rodrigo, es verdad que mi nieta, tu hija, María Virginia Guadalupe está trabajando?
- ¡Si! ¡Por fín consiguió trabajo! ¡A tenido que mentir! ¡Qué es soltera y sin hijos - puede ser madre soltera también no pongas esa cara de incrédula por favor - ... sino no la recibían!
- ¡Qué bien! ¡Eso es bueno! ¡Qué trabajen! Si están ociosas se dedican a leer tonterías y no leen las Sagradas Escrituras. No importa que gane poquito con tal que trabaje y esté entretenida en algo ¡Qué aprenda a tejer, a cocer, a bordar! Eso ayuda mucho en casa.
- ¡Más barato sale comprar en Gamarra!
- ¡Este hombre! ¡Habla cada cosa!
- Si trabaja y gana poquito para que le va a servir el sueldo ¡Para nada! Tiene que ganar lo justo y después ganar lo necesario para alimentar y dar educación, ayudar a su marido. Según tu punto de vista la tengo que mantener hasta el Juicio Final osea yo nunca voy a tener vacaciones, qué manera de pensar! ¡Qué filosofía Ave María purísima, sin pecado concebida!
- ¡Tú no crees en Dios!
- Si creo pero no voy seguido a escuchar misa por culpa de AlCipriani. Habla cada consigna política reaccionaria que me enferma y me da una modorra espiritual.
- ¿Qué tiene que ver el Santo cardenal con no ir a Misa?
- ¿No entiendes, no? ¿Tú lo escuchas y no entiendes sus plegarias?
- ¡No seas atrevido en mi casa! ¡Sí entiendo!
- Entonces apoyas sus puntos de vista.
- ¡Él es el intermediario de Cristo Jesús con nosotros!
- Jajajaj ... ¡Es el Mesías también! Jajajajajaja ...
- ¡Ya mujer! ¡!Por favor, déjanos tranquilos!, interrumpió Don Césareo.
- ¡Y tu no tomes tanto que no es tu santo!
- ¡Christus convirtió el agua en vino! ¡Yo voy a convertir la uva en pisco! ¡Ah! Mi compadre Primitivo también va a venir, me prometió una mamajuana de pisco acholado para después de la Procesión.
- ¿Cómo se llama tu compadre? ¿Primitivo? ¿Y como apellida? ¡Cavernícola!
- ¡Ya no jodas! Se va a enterar que están hablando de su nombre y se va a chupar solito todo el pisco. El suegrito querido Don Cesáreo Pedro Simón le llamó la atención a Rodrigo.
- ¿Rigo vamos al mercado para hacer las compras para preparar un cebichano? ¡Quiero hacer un cebichito para arreglar el cuerpo! ¡Dónde vivo sólo como carne de vaca! No se come otra cosa y el pescado es de río, no es lo mismo, no sale igual a mi cebichito de mar, saladito.
- ¡Te acompaño Judas Asunción Tadeo! ¡Quiero tomar aire fresco!
- Yo tambíen voy ... los acompaño. Se pronunció Omberto Expósito Pillo.
- Una pregunta, tú eres Pío o Pillo? ¿O he escuchado mal?
- ¡Soy Pillo!
- ¡Pillo! ¿Cómo así?
- El imbécil del Registro Civil ... y mi papá que estaba en una tranca de tres días ... me jodieron!
- ¡Nuestros papitos eran de temer!

No salieron a ningún sitio porque las mujeres comenzaron a reclamar que se iban a demorar para no ayudar ni hacer nada en la casa. Las mamás comenzaron a arreglar a sus hijos para el medio día, hora señalada de la salida del Señor. Llegó la banda de música y afuera el ambiente se puso movido. Se escuchaba los griteríos de jóvenes, señoras y niños.

- ¡Hello, Rodright Christ!
- ¡Hola! ¿Cómo estás Marion Netta Inocencia? ¿Cuándo llegaste?
- A las seis de la mañana, ustedes estaban pestañando de tanta cachina.
- ¿Qué tal el viaje? Tu sí que eres bendecida, haz viajado por los mejores hoteles del mundo. ¿Cuántas horas de vuelo son?
- Cinco horas ... ahora me disculpas ¡Excuse me! me das un permiso, voy a hablar con las chicas.
- Siga usted Lady Marion, después hablamos.

Mientras se despedía momentáneamente de la dama; Rigo vió en el aire como avecillas, unos agitados deditos saludándolo desde atrás, la dueña de la fina manita lo miraba con ojitos saltones y vivos, frescos de juventud, su querida nuera Daniela Atenea Flor de la Compostela, loquita y radiante como los jóvenes triunfadores de hoy en día.

- ¡Suegrillo! ¡Buenos días! ¡Hola Rigo! ¡Qué gusto de verte! ¡Espero que todo te siga yendo bien como hasta ahora!
- ¡Esa mi chochera! ¿Qué tal? ¡Qué buen ronque!¿Cómo has amanecido Daniela Flor? ¿Mi’jo ‘tá despierto?
- ¡Bien! Si, ahorita baja Nicomedes Pío Querubín.
- Una preguntita: ¿Cuándo viajas a la Madre Patria? Yo tengo planeado ir a Barcelona y Andalucía. Si tengo suerte voy a Egipto, a las Piramides, nada más.
- ¡Qué tales viajes, ah! Dicen por ahí que así es la suerte de los que no se bañan , espero no sea tu caso ... pofff. Rigo, pucha, sorry por el e-mail tan lleno de faltas es que lo tuve que escribir en diez segundos, no tuve tiempo de revisarlo y corregir. Pero bueno espero que lo hayas entendido. Respecto a tus viajes te parece poco.
- Me estoy gastando toda la herencia que recibí de mi papá.
- ¿Y a tu hijo no le dejas nada? ¡Qué tacano eres! ¿Qué hubieras hecho sí tu papá no te hubiera regalado tu departamento?
- ¡Me hubiera casado con una platuda con casa propia! Ja ja ja jaaja ¡Mi’jo te tiene a ti! ¡Ya qué más! ¡Yo tuve la suerte de tener un papá con platita, mi hijito se jodió, tiene un papito misio! Jajajajaja ...
- ¿Suegrillo, y ahora a qué te dedicas?
- Ahora soy Decorador, pero más hago la función de Ebanísta, a la vejez tengo la humilde profesión de José de Israel ¡Carpintero!.
- ¿Qué haces?
- Maquetas, cometas, cometitas ... las cometitas son cometas pero más chiquitas!
- ¡Si güé! Me das un permiso un momentito.
- ¿Tú también vas a conversar con las chicas?
- No, nada que ver, me aburren, no saben hablar otra cosa que de telenovelas ¡Cómo sufren! Cojudeces hablan. No ven ni siquiera los noticieros, viven en otro mundo, no se enteran de nada, no están al día. Pero creo que aún así, qué quién no quiere ver, no ve ... Hablamos dopo, voy a picar alguito. ¡Necesito un café para despertarme! ¡Ahí viene tu hijito!

Cuando Rodrigo vió a su querido y engreído hijo primogénito Nicomedes se hinchó de alegría y le brindó las mejores palabras de afecto de un padre para su hijo.

- ¡Oye güevón, cómo estás? Puta que te has perdido, no llamas, no escribes; por las huevas tanto avance cibernético; tienes tres direcciones de correos electrónicos, para qué? ¡Ni un E-Mail! Ni a tu mamá le escribes. Tienes para darle de comer a los ladrones de la telefonía celular Movistar, Claro, Nextel y no puedes llamar a tu mamá ... rpm, radio, teléfonos fijos, faxs en tu casa y en tu trabajo y tú ni michi, te llega altamente. ¡Ella para preocupa por tí! ¡A mi me puede chancar un trailer y no pasa nada, pero a ustedes? ¡No! Llama a tu mamá aunque sea. No aparecíste por el cumpleaños de tu tío padrino Juan Pablo Tercero, preguntó por tí y yo no sabía que decirle.
- Me olvidé del cumple de mi padrino, pero ya lo llamé ... Ya viejo, no te amargues.
- No me amargo sólo te comunico ¿Ok?
- ¡Ya hablé con mamá, también!
- ¿Cuándo?
- ¡Ayer, cuando llegué! Ayer en la noche y al toque nos fuímos a dormir. ¿Cómo estás mi viejito lindo?
- Bien, te veo bien ¿Cómo se porta la flaca?
- ¡Bacán! ! ¡Ya aprendió a preparar tallarines!
- ¡Está progresando!
- ¡Si! ¡Pero no le digas nada!
- ¡Muy bien!

Por momentos los músicos jodían con sus ensayos desafinados y no dejaban conversar en un tono aceptable, los invitados tenían que subir el volumen de la voz de vez en cuando. Para observar como estaba el ambiente afuera, en la calle, en la puerta de la Iglesia, Rodrigo se dirigió al segundo piso por la escalera principal y experimentó una sensación extraña que le trajo recuerdos de su juventud cuando intentó subir al viejo campanario del Cementerio de San Vicente, le dió escalofríos, se detuvo en el intento y bajó de dos en dos las gradas de la escalera. A doscientos metros se escuchaba la olas del mar embravecido.

La antigua Casa Hacienda había sido restaurada, reconstruida y transformada en una antiquísima inmensa y sombría casona. De lejos parecía la continuación de la Iglesia del frente, con una cruz y una campanita podía ser facilmente una Capilla del Tribunal de la Santa Inquisición y del Santo Oficio. ¿Cómo lo hicieron? Cosa de locos pero así ocurre cuando sucede, sin embargo parecía estar hecho a la perfección.

De la entrada principal, con su macizo portón de guayabo, había comunicación con el pasillo de interminables cuartitos. Después de la sala, el segundo cuarto en importancia era el comedor, réplica exacta copiada del mural del Cenacolo Vinciano (L’Ultima Cena di Da Vinci) con una mesota en el centro que fácilmente entraban más de veinte comenzales, y en la pared del fondo tres ventanales de estilo antiguo con vista a los jardines y al huerto de árboles frutales donde resaltaba el manzano de manzanas verdes. La tercera habitación en importancia era el dormitorio de los suegros de Rodrigo, reconstruido con un estilo de Semana Santa que parecía un Oratorio.

- ¡Jesús, María y José! ¡Qué ingeniosos Dios Mío! ¡Nunca pensé visitar una réplica de un sacrosanto como casa! ¿Quién tuvo la brillante idea de restaurar la casa?, preguntó Rodrigo Cristiano.
- ¡Mis hermanos!

Siempre encontraba una respuesta divina de parte de Iluminada.

- ¡Ah, fue una decisión familiar! ¿Si? Hay que felicitar al ingeniero de la familia por su diseño, ¿Dónde está José Evangelista? ... Tenemos que felicitarlo por el buen trabajo. ¿Dónde está José Evangelista De Dios?. Repitió la pregunta en un tono más alto.
- No fue él, fueron mis hermanos en Cristo, ellos son los arquitectos e ingenieros.
- ¿Si? ¿Pero tu hermano de sangre morena es ingeniero civil? ¿Por qué no le dieron el trabajo a él y de paso se ganaba alguito? No entiendo. Tanta exigencia para que termine su carrera, haga su Tesis, obtenga el Título y no le dan chamba, jajajajja ... casa de ... qué loco!
- No le veo la gracia. Aclaró Iluminada.
- !Yo tampoco y otro día habla claro hijita! Retrucó pastoralmente Rodrigó.
- ¿Tú no conoces a los miembros de mi iglesia? ¡No puedes hablar así!
- Yo no he dicho nada ... todavía. Gracias a Dios que no los conozco, pero, siempre hay un pero, a ustedes las conozco desde hace más de un cuarto de siglo y he visto como se han ido transformando en remedos de criaturas del Señor, ustedes no salieron del Jardín del Edén, ustedes son criaturas de una nefasta chacra. Tu cristianismo de liturgia y sangre van de la mano apoyando al carnicero de turno.
- ¡Abuelito dáme un sol!, Alejandro Pietro Hermenegildo sorprendió a su abuelo.
- ¿Qué te vas a comprar?
- ¡Un chupetín y galletitas!
- ¿Me invitas, ah?
- ¡Noo! ¡Tú tienes plata, cómprate para tí!
- ¡Este es igual a su abuela! ¡Casasola!
- No entren a la cocina!, gritó María La O De la Misericordia, quien observaba detenidamente las mejores presas de pollo; las piernas más gorditas y grandes y las pechugas más sabrosas; para separarlas y servirlas a la hora del bitute a sus engreídos y primorosos hijitos, nietos y esposo
- A próposito yo he traído un pollo entero para que no jueguen a la comidita conmigo ni con mi tropa, la última vez que vine a una reunión igual, hace diez años, me serviste una ala, eso es mucho me serviste la punta de una ala con una pluma, jajaja ... ¡Muy graciosita la señora!. A manera de broma y en serio reclamaba Rodrigo Cristiano.
- ¡Cómo rajas! ¡No te quejes que yo siempre te he servido bien!
- ¡A tu esposo lo vas a matar de colesterol con tanta comida que le sirves! ¡Mira esa barriga de ocioso que tiene! ¡Pobre corazón! ¡Infarto a la vista!

La banda de música por fin comenzó a tocar afinadamente. Arrancó con una marinera norteña de Abelardo Gamarra ‘El Tunante’ “La Concha Perla”. A los hombres les brillaron los ojos y con la botella de pisco en mano se disponían a cuadrarse en el portón para observar la fiesta y encontrar sitio para acoplarse a la Procesión.

- ¿Adónde van? - Iluminada les cortó la viada - Tenemos que salir todos juntos como una gran familia. Mi papá con mi mamá tienen que ser los primeros en salir de brazos, las parejas tienen que salir también de brazos, después los solteros, jóvenes y los niños.
- Los niños tienen que salir con sus papás, afuera hay gente extraña, hay que cuidar a las criaturas.
- Pasemos a la sala para esperar el momento indicado.
- ¿Y cuál es el momento indicado?
- ¡Rigo! ¡Por favor! ¡Estás fomentando la indisciplina!
- Esto no es una escuelita nocturna. Cada uno puede hacer lo que mejor le parece, ¿no?
- Nosotros todos los años lo hacemos así, si no te gusta ¡Aguantate! ¡Pasémos a la sala¡
- Compadre, mejor pasamos a la sala para no crear la discordia. Pasémos compadre, ¿qué van a pensar?
- Lo que otros piensan de mi no me incumbe, compadre. Jajajajajaja ... crear la discordia ... mi querida Mariajosé por curiosidad has leído 'La Casa de Bernarda Alba' del poeta, dramaturgo y prosista español, Federico del Sagrado Corazón de Jesús García Lorca. Es muy buena obra. ¿La conoces? ¿La has leído?.
- ¡No siempre tengo el tiempo para leer banalidades!
- Bueno, gracias por tu sinceridad. Si alguna vez tienes el tiempo, disfruta de su mensaje. Sin tergiversar la idea central.

La sala hedía a colonias baratas, laca de cabello y a colonias finas también; a perfumes y a lociones después de afeitarse y a un tufillo buqué de pisco y cachina. Una clara y bonita combinación pre-fiesta patronal.

Después que todos los presentes se miraron las caras; miraron las musarañas, la réplica de museo pobre con pinturas antiguas y cuadros muy diferentes en estilo, jarrones, cortinas, espejos, muebles, lámparas, algunos utensilios de cocina de bronce, hierro y cobre del año de la pera; el cuadro del Corazón de Jesús y nuevamente la foto del socio-fundador de la Obra.

Como un espectro apareció después de la trancaza del día anterior el nieto mayor de don Césareo saludando a todos.

- ¡Hola tío! ¿Y tu equipo cómo está?
- ¡Jesús Teodoro Barrabás! ¿Llegas o te vas? Así es el deporte peruano hijito, somos gitanos, para la próxima será la revancha.
- ¿Tú eres devoto de Señor, también?
- Por supuesto. Mi equipazo es devoto, en octubre nos vestimos de morado. Una pa’ tu libro: ¿Sabías que los colores dominantes tradicionales de la vestimenta de la Virgen María en la representación de la Inmaculada Concepción es el Azul y Blanco? ¡Blanquiazul como los colores de los íntimos de La Victoria! ¡Alianza Lima del Perú!
- Ya tío, no huevees a la gente, hablemos de fútbol.
- Otro día sobrinito ... pero Alianza se ha solidarizado con las gallinitas culecas, la verdad, que sin ustedes no hay campeonato, no hay clásicos, no hay nada interesante ¡Este año nos la tenemos que descobrar! ¡Queda una huasca pendiente! Ahora cambiemos de tema estamos de fiesta con Papalindo como centroforward listo pa’l gol!

Marion Netta Inocencia encontró el momento adecuado para recriminar al buen samaritano de Rigo, le objetó.

- ¿Por qué me has mandado esos textos de César Hildebrandt? ¿Para herirme, no?
- ¿No te entiendo? ¿Herirte? ¡No! Esa no ha sido mi intención, estás interpretando mal, yo sólo te reenvio los mail para que leas lo que se está escribiendo en Lima. Nada más. ... Pero eso, ese email fue hace más de dos años.
- De ese mismo estoy hablando, ahora que estamos conversando, hablémos, pues!
- ¿De qué quieres hablar? ¿De fúlbol? ¡No vamos al Mundial! Hace treinta años que no vamos a un Mundial de Fútbol y nadie le dice nada al Presidente de la Federación Peruana de Fútbol; otro sí, van a remodelar el Estadio Alejandro Villanueva de Alianza Lima ...
- ¿A quién le interesa hablar de fútbol y tonterías? ¡Hablémos de la Santísima Palabra de Dios!
- ¿Quée? ¡Mamáaa! ¿Y por qué yo? ¿Quée?
- Siento mucha pena por este señor Hildebrandt, que no hace sino demostrar una total ignorancia sobre la Obra, e insulta sin miramientos, repitiendo las estupideces que los medios de comunicacion han propalado desde que se fundó el Opus Dei: Como que le gusta el poder, el dinero, gente rica, etcétera.
- ¡Dinero, Poder y Amor! ¡Qué bonita combinación!
- Esto realmente no me extraña porque el Diablo no está contento con la labor de bien que hace el Opus Dei en todo el mundo; y siempre, valiéndose de circunstancias, revuelve las aguas para confundir a la gente. Esto ha sucedido desde que se fundó esta Obra de Dios - Opus Dei - ¿Sábes? El Demonio no se toma vacaciones y los que conocemos la historia y la labor que esta Obra presta en muchísimos países, rezamos y rezamos mucho, muy especialmente por aquellas personas que tratan de hacer daño a la imagen del Opus Dei.
- ¿Ya terminaste? ¿Tienes algo más que decir? Ese artículo habla sobre Rafael Rey Rey y su acomodo, no habla del Opussss. Si más no recuerdo decía algo así como “una de las pruebas que tenemos para dudar de la existencia de Dios es la existencia de Rafael Rey Rey ¿Dios puede parecerse a Rafael Rey, en el caso de que haya hecho al hombre a su imagen y semejanza? ¿Dios, acaso, puede ser un hipócrita redomado, un amnistiador de asesinos con cara de mosquita muerta, un defensor de la corrupción mientras se golpea el pecho? El Opus Dei le ha prestado al Apra a Rafael Rey ... a un santurrón de dientes para afuera – porque de dientes para adentro es un franquista convicto y confeso y un pinochetista in péctore”. ¡Eso es todo!
- Rafael Rey Rey. Es miembro numerario del Opus Dei.
- ¿Y?
- Si es así ... sus actuaciones personales, buenas o malas, nada tienen que ver con el Opus Dei. Son actuaciones como la de cualquier hombre, católico o no, capaz de cometer errores o equivocaciones, como las de cualquier ser humano que pisa la tierra. Todos cometemos errores y a pesar de los años y experiencias, seguramente seguiremos cometiéndolos. Nadie es perfecto, pero Yo, particularmente, y con la ayuda de Dios - que lo aprendí en el Opus Dei - lucho cada día por ser mejor para agradar a Dios, procuro rectificar mis fallas, por tanto, procuro ser una buena cristiana, como Dios nos lo ha enseñado aunque esto escandalice a muchos, mi Amor a Dios, mi ciego Amor por Jesus Christ Superstar.
- ¿Eso es todo? ¿Has entendido todo lo qué has dicho?

Marion Netta Inocencia se quedó sin aire, había hablado como un caballo desbocado, el corazón le latía a cien por hora, se le salía por la boca, respiraba jadeando anhelosamente de Amor por Cristo. Unas gotitas de sudor corrían por su amplia frente a manera de lágrimas; el Espíritu Santo voló sobre el recinto en forma de papagayo, gritando: !No nos ganan! !No nos ganan! !La profecía se había cumplido! Miró a sus hermanas que habían seguido su letanía. Había realizado su primera verborrea ante la rancia sociedad limeña. El jurado, sus hermanas, con sonrisas congeladas avalaron su tesis. Todas las miradas se dirigieron a Rigo, esperaban su réplica. El aspiró profundo y mentalmente todos sus conocimientos de los cursos de doctorado de teología dogmática espiritual virtual.google.es. Inesperadamente su nieto entró a la carrera a la gran sala medioval; rojo como un tomate de calor y con cara de desesperación, ubicó al abuelo con sus ojazos desorbitados y con su último aliento, gritó:

- ¡Abuelito! ¡Quiero cáca!
- ¡Carajo! ¡Qué me pides permiso! ¡Anda al baño rápido!
- ¡Pero ayúdame a sacarme el pantalón! ¡No puedo!
- ¡Chichicolé! ¡Ya hijito te ayudo! ¡Voy corriendo!

Después que Rigo desabrochó hebillas, botones y cremalleras, el niño le agradeció:

- ¡Ahora vete! ¡Dáme papel!
- ¡Toma y chao! ¡Te lavas las manos con bastante jabón! ¿Ya?
- ¡Ya sé! ¡Cierra la puerta!

En el interín, Rodrigo se quedó buscando una palabra perdida, una palabra inencontrable para dar respuesta a tanta estupidez memorizada. Pensó y al no encontrar la palabrita seguió la conversa como si nada hubiera pasado.

- ¡Está grande tu nietecito, cómo el tiempo vuela, crecen al toque! ¡Alejandro Pietro Hermenegildo parece más tu hijo que tu nieto, qué manera de parecerse a tí! Es igualito a tu hija María Virginia Guadalupe o sea igualito a tí .... es otro sello tuyo.
- ¡Sí, muy inteligente y bonito!
- ¡Bonito eres tú por tu pinta de pesca’o! ¡El bebe es pepón! Ji ji ji ¿Oe, tu siempre caminas con tu nieto, no?
- ¡Mi nieto es mi profesor! “Quien no aprende de los niños, no aprenderá nada de los mayores”. Es “mucho” bueno tener un nieto que nos salva de escuchar la Palabra de Dios ¡Crucificada!

Aquella mañana se hizo el milagro. Loquel Losa Ilene de Chinchayán sin pedir permiso, habló. Años de estar muda, sin tener consentimiento ni la oportunidad de hablar, aprovechó decir su lección con estusiasmo y vocación. Por unos segundos se liberó de su eterna labor de doncella al servicio a su querida prima hermana Regina Rosaura Helena. Loquel blanqueó sus enormes ojos negros como cordero degollado y tartamudeando recitó con decisión y firme convicción.

- Pa paaaaapa pa pádedee! ¡En tu tu tu tutu mamá manos encocomiiendo mi mi missssesssessspitituu! ... Titi titi titiene dazón en cuanto a lo de los gogobenantes. Pipppiipipenso que una de la cosa maamam más impopo tantes que debedia hacé un gobenantetete en el Pepepedúu, es tatal de educal plimelo a quiene educan, en ene en senales el sinificado de Pá tía y el A a a aamor que se le debe a ella. Ayyy ta tantítititsimá cosa que se pueden hacel ... pepepelo zeemos nosoto mímo quiiienes tenemoo que empezá, en en ensenando por ejempo a nuestlo híjo ¡Ynieto! ¡Ynieto! ¡Ynieto! ¡Qué no hay que alojal basula en’a cá’e! ¡O qué nu’ca se debe mentíll!

Fue un espectáculo breve pero intenso que tocaron las fibras más íntimas del entendimiento de la raza humana entre los hombres de buena voluntad. En los siguientes segundos transcurridos cuando la platea estaba descifrando letra por letra, palabra por palabra el milagroso mensaje; una voz materna apoyó la narración suceciva de los sucesos que sucedieron sucesivamente en la sucesión sucesiva de los tiempos.

- ¡Tenemos que agradecer a Dios que nos dió el poder del entendimiento y de la palabra porque si no seríamos como animales!, la señora suegra, dueña del conventillo, Judith Dalila habló alguito para colocar la cereza en la tortoleca, puso su granito de arena en el desierto de Belén.
- ¿Más animales todavía?

Iluminada tomando la postura de la Papisa Juana, haciendo el papel estelar de inmaculada sacerdotisa santa madre superiora, tomó en sus brazos a Loquel y le brindó su hombro derecho para que apoyara su frente y con la ayuda de Dios Celestial la exorcizó al paso del maligno contacto audiovisual multimedia con Don Rodrigo Cristiano Ignacio, hijo putativo de los abismos del mal.

- Si hablamos de mentiras, es un tema muy largo y todos vamos a querer tener la razón. Hubiéramos empezado hace mucho tiempo por nuestros hogares con la lección del octavo mandamiento de la Ley de Dios, "No dirás falso testimonio ni mentirás". Nuestros gobernantes nunca se van a preocupar de educar, ellos necesitan y quieren un pueblo ignorante. Esa labor es trabajo de nosotros, pero después la sociedad corrumpe el alma buena. Y la rueda sigue girando estrepitosamente. Después de varias copitas de cachina y pisco, el macerado vecino Emanuel César Arcángel había tomado la palabra.
- Hasta en la Biblia hay pasajes de mentiras y engaños. Tenemos que enseñar a nuestro hijos a no mentir. Por lo que me toca a mi ya me han dicho de todo, que soy detestable porque siempre digo mi opinión directamente a la sien, duela a quien le duela. Es mi estilo decir la verdad por muy cruda que esta sea. Nada de mentirillas, ni de mentiras blancas. ¡Mentira es mentira! ¡No hay mentiras grandes ni chiquitas! ¡Para subir al cielo se necesita una escalera grande y una chiquitita! ¡Olé! ¡He dicho!, puntualizó Rigo con una sonrisita en el rostro.

María Dolores De los Ángeles salió de su claustro cerebral y como un corcho de champán, exclamó lo suyo:

- Es cierto, por eso, nosotros, tú y yo y los que nos rodean debemos empezar ahora, tenemos que ser como esa brasa al rojo vivo, que queme con fuerza a la que está más cerca, y ésta a otra y a otra, y a la otra, y así sucesivamente hasta la Eternidad, etcétera, etcétera. ¡Alabado sea el Señor y qué Ilumine esta casa de mis padres progenitores! ¡Dios me Ama! ¡Dios te Ama! ¡Él te ama! ¡Nosotras te Amamos! ¡Vosotras os Amáis! ¡Ellas te Aman! ¡Soís del Señor!

Nadie le entendió nada a María Dolores De los Ángeles pero al menos sus hermanas se alegraron por su  participación en la conversación familiar.

- Una parábola, chiquita nomás: Tres madres de tres mentirosos ladrones ... delito contra el patrimonio. La primera madre pide que no se hable más del tema; la segunda madre desaparece todas las pruebas que comprometen a su hijo; y la tercera madre obliga al hijo a pagar su deuda ante la sociedad. ¿Cuál es la mejor madre de las tres tristes madres?
- ¡La segunda!, gritó uno.
- ¡La primera!, afirmó otra.
- ¡La tercera! ¡Es la mejor ante los ojos del Señor! ¡Pa’a mí, e’te, yo tengo que pensarlo nuevamente! Jajajajaj.
- ¡Jajajajajaj, eres más payaso! ¡Qué maliado!

Efectivamente Rodrigo se carcajeó como payaso de circo de carpa de costalillos de harina.

De un momento a otro se perdió el orden y respeto de la conversación, llegó el caos caóticamente y se formó un pandemónium, todos hablaban al mismo tiempo a grito pelado como corresponde en una conversación alturada de altos niveles y decibeles por el gran volumen; hablaban unos encima de otros con diálogos cruzados, nadie esperaba que el otro terminara su frase, eran cortados según la fuerza de voz del adversario y punto de vista del contendor. Terminando en mechadera o acaloradamente.

- ¡Esa encuesta aprista de García es pura mentira! Con el perdón de la palabra ... ¡Es una mierda!
- ¿Por quién vas a votar ahora? ¡Ni Diosito nos salva ahora conchasú!
- ¡Todos son unos mentirosos! ¡Mejor dicho, Somos, así suena mejor!
- Todos menos uno, por todo eso ... a votar por ¡Castañeda!
- ¿Castañeda? ¡Uno peor que el otro, todos hacen méritos para ver quién se lleva el trofeo del más corrupto! ¡Mejor boten por Bayly!
- ¡Por favor piensa antes de votar, ese truhán de Castañeda trabajó con el japonés rata Fujimori y es la continuación de caballo loco Alan García, del robo y la mecida!
- Ok ¿Entonces por quién sugieres que se vote? ¿Por Humala? ¡Nooooo! Y si no dame alguna idea mejor.
- En la lista están los simpáticos: Humala, Keiko apoyada por el Apra, Castañeda, un aprista, Toledo, Lourdes, Bayly !Qué banda de asaltantes, Dios Mio! y el sacerdote Marco Arana quien libra su batalla en Cajamarca, lejos de Lima, lejos de Dios pero muy cerca de Cipriani. Desde mi punto de vista sugiero hacer un estudio minuciosamente detallado de los Pro y Contras del Voto Nulo y/o viciado, si conviene o no, para expresar el rechazo a las candidaturas en competencia.
- Si entra Luis Castañeda Lossio a la Presidencia va a cuidar las espaldas a García y ladrones; si Alex Kouri entra a la Alcaldia hace lo mismo a Castañeda ¡Así es la huevadita!
- ¡Eso es verdad!
- Gracias a esa clase de gente no podemos vivir en forma decente; ya no somos un país ahora somos el Rey ... no de los delincuentes. Dijo ecuánimemente Ludovico Amadeus Bartolomé.
- ¿Y leyeron la carta del Comandante de la Fuerza Aérea del Perú, Salazar Trelles, dirigida a García Pérez?
- Escucha cuña’o otra cartita, ésta es del Mayor General de la FAP Ordóñez Velázquez: "gobierno demagogo, mentiroso, incapaz, criminal, irresponsable del aprista alan garcía que ha convertido el país en un estado permisivo con la corrupción, que sólo piensan en levantarse el país y llenarse los bolsillos con dinero de todos los peruanos". La carta describe a la perfección a este garcía que no se diferencia en nada al garcía del primer gobierno.
- No defiendo a Alan García pero ¿quién garantiza que esas cartas sean verdaderas?
- ¡Jajajajajajajaja ...
- Todos son corruptos menos Rafael Rey Rey, leyeron la entrevista de José Barba Caballero “El Tal Rey” es una bofetada para muchos.
- Yo la leí, salió en el peor periódico basura del Perú, en el diario Correo. Barba y Rey son de la misma cloaca, se están dando la mano, ahora son cholillos de García. Uno apadrina al otro y viceversa. Barba es uno de los grandes mentirosos y comodines de la política peruana igual que Rey. Barba es aprista, es mentiroso, trafero, falsificadores de firmas, vendido, etcétera, etcétera, etecé. Barba y Rey Rey son amigos, compañeros y cómplices.
- El periodismo que practica Correo es un periodismo absolutamente difamatorio, calumnioso y amarillento, pura basura, por eso venden la porquería de ejemplares que venden.
- ¡Pof! ¡Creo que a veces es mejor vivir en la ignorancia porque la impotencia me jode!
- ¿Qué te hace pensar que Rey no es correcto?‏ ¿Cuáles son los hechos que te hacen pensar de ese modo?
- Puede ser correcto una persona que apoyó la dictadura de Alberto Fujimori, Rafael Rey apoyó el Autogolpe del 5 de abril, apoyó las matanzas de Barrios Altos y de La Cantuta. Después continuo voy a rezar por este infeliz.
- ¡Cabría, por lo tanto, decir tranquilamente que es una buena mierda hijo de puta!
- ¡Hey! ¡Controla tu boca, tu vocabulario! ¡Ponte bonito! ¡No jodas huevón!
- Yo no estoy de acuerdo contigo. Lo de Barrios Altos y La Cantuta formó parte de una guerra, había que actuar y se actuó. De repente no fue lo ideal . No había otra salida.
- Mira, tu tienes hijos; sin apasionamientos, la guerra de la que tu hablas hubo muchos muertos entre ambos bandos. Estuvo metido el maldito de Cipriani en todo esto, la basura de Rafael Rey, también; trabajó y colaboró con Fuji, y con su silencio apoyó las matanzas. Como dijo José Martí: “Contemplar un crimen en silencio es hacerse complice” Pero, Alberto Fujimori no ha sido juzgado por los miles de muertos. Él cumple condena por los delitos de asesinatos con alevosía, secuestro agravado y lesiones graves, tras ser hallado culpable de ser el autor intelectual de las matanzas de Barrios Altos, en 1991, y La Cantuta, en 1992, cometidas por un escuadrón del ejército conocido como el grupo Colina ... nada más. No hablan de guerras. Culpable, por faltas a los derechos humanos, lesa humanidad, por ese motivo fue juzgado y sentenciado !Culpable! Todos los que trabajaron con él, y ahí está Rafael Rey, son culpables, OK. Esto es un llamado de consciencia para la reflexión. Tu sabes que te quiero y quiero lo mejor para ustedes.
- Te doy gracias por hacerme pensar un poco más en cosas que generalmente no se les da cabida cotidianamente.
- Mario Vargas Llosa describió a Rafael Rey Rey con el término exacto llamándolo “politicastro”, eso significa: Político inhábil, rastrero, mal intencionado, que actúa con fines y medios turbios. ¡Y eso es exactamente exacto!
- ¿Sabes una cosa? ¡No todo lo que dicen los diarios es cierto y no me fío de muchos de ellos! Aqui y en el Peru hay muy buenos periodistas, verdaderos profesionales; pero hay otros, desgraciadamente muchos, que no dicen la verdad, y no tienen escrúpulos de arrojar basura a quienes no opinan o actuan como ellos; no les cabe en la cabeza que alguna persona, sobre todo quien desempeña algun cargo publico, sea capaz de actuar con honradez y honestidad. Estan pensando siempre mal de sus acciones y buscando la sinrazón para desmenuzarlo.

Las damas defendían sus argumentos teológicos, políticos, sociales en masa, actuando como un coro sacramental, mirándose de reojo para llevar el compás y el ritmo de Carmina Burana al mejor estilo de tragicomedia griega. Cuando hablaban las mujeres de la casa parecía que hablaba una sóla persona. Era lo mismo con punto y coma. Se corregían, se apoyaban y festejaban donde no había nada que festejar.

- Por ejemplo pienso que si Barba Caballero es un sinverguenza o lo que sea, no por ello Rafael Rey va a dejar de ser su amigo, y sé que son amigos por muchos años. Yo mismo pude comprobarlo una vez y ver y escuchar un debate en la Tele, entre Barba Caballero, Rafael Rey y un izquierdista, no estoy segura si fue Diez Canseco, quien no tuvo ningun reparo y sin asco calificó a Rafael Rey de chivatazo. Vi como Barba Caballero furioso se aprestaba a responderle y Rafael Rey se lo impidio.
- Tío para tí solito, en la cafetería de la Richi escuchamos a tu pata Juan Luis Cipriani Thorne en su programa de RPP en un discurso muy conmovedor: “La salud no puede estar sometida a la huelga de esta manera. Es muy sensible la salud de niños, ancianos, de gente fundamentalmente pobre”
- !Qué lástima que cuando él era Obispo de Ayacucho y la gente desaparecía, no haya tenido tal elocuencia!
- Nosotros también lo escuchamos en la Católica al Cardenal Arzobispo hijo de la gran Pontificia y relevante miembro de la Iglesia Católica del Perú y del Opus Dei Fútbol Klú – despacito pa’que no escuchen las tías – y ahora quiere hacer la cagada a la Universidad. ¡Cómo jode! Los intereses cirprianescos tienen la intención de controlar la universidad económicamente y en los temas sociales; ya que La Católica defiende los Derechos Humanos.
- ¡También ha jodido a mi Colegio, a Santo Toribio, vendió el colegio, ¡Mintiendo! Para él los negocios son negocios nada con los evangelios ¡Le llega la tradición del colegio católico más antiguo del Perú! ¡Sus intereses sectarios primero! ¡Tío, acá tu sobrinito cantó en el Coro Los Toribianitos! ¡Prima Voce!
- ¡Pero ahora con esa voz no cantas ni arroz con leche, sobrino de mi corazón! Jajajaja
- La iglesia católica del cardenal y arzobispo Cipriani es una de las peores instituciones que existe en el Perú. Es mafiosa, hipocrita, corrupta y vive del gobierno y de la ignorancia de la gente. Sólo buscan el beneficio de ellos, nada más.
- ¡Por eso los ángeles, arcángeles, querubines, diablos, congresisitas, curacas, ministros y otros, nos atormentan!
- A veces nos dejamos llevar por las apariencias o por lo que dicen los periodicuchos.
- ¿Y qué tiene que ver esto, si es gay o no? Eso no interesa. Como político y mafioso está coludido con el cartel de la mafía aprista, banda de ladrones y corrompidos, vende patria ...
- !Por qué habrá hombres amadores de sí mismos, ávaros, vanagloriosos, soberbios, blasfemos, desobedientes a los padres, ingratos, impíos, sin afecto natural, implacables, calumniadores, intemperantes, crueles, aborrecedores de lo bueno, traidores, impetuosos, infatuados, amadores de los deleites más que de Dios!
- Para mi es bien importante, que Rafael Rey, no tenga un centavo siquiera en el banco y hasta ahora, nadie ha comprobado fehacientemente que él es un vulgar ladrón, o que tiene posesiones mal habidas y si no, ¿Dime cuáles son las repartijas de las que él se ha beneficiado? ¿Hay pruebas de ello?
- ¡Oe, pasa el trago siempre tomando!, susurraron.
- No quiero decir tampoco que no reconozco que en la Iglesia Católica se han cometido muchos errores y probablemente se seguiran cometiendo, porque la Iglesia Católica está compuesta por seres humanos capaces de cometer cualquier error u horror, ya sea proviniendo de obispos, sacerdotes, o de fieles comunes. Desgraciadamente las comunicaciones tienden a magnificar estos hechos, que hacen mucho daño es cierto.
- ¡Hey, el traguito! ¡No tenemos por qué perjudicarnos!
- Pero muy rara vez aparecen noticias de millones y millones de sacerdotes, religiosos y religiosas, misioneros y misioneras, inclusive laicos que gastan enteramente sus vidas en los lugares más reconditos del mundo sirviendo a Dios y a su Iglesia.
- !No es más religioso el que más habla de Dios, sino el que menos lo ofende!
- ¡Salúu! ¡Pssssss!
- Algo importantísimo para mi es que la Iglesia Católica, a pesar de las fallas de sus miembros, a pesar de los pesares, se ha mantenido incolume, sigue en pie, nunca ha dejado ni dejará de existir, porque asi lo prometido su Fundador que es Divino y es Santo.

Rigo se aprestó a responder inmediatamente pero ya era tarde. Iluminada siguió hablando sin pensar, sin pestañar, sin pausa ni respiración.

- Él estara con nosotros hasta la consumacion de los siglos. Hay acontecimientos en el mundo y en nuestras vidas que muchas veces no comprendemos, pobreza, dolor, sufrimiento, crimenes, injusticias, y nos preguntamos, ¿Por qué Dios lo permite? Sólo El sabe el porque; sus caminos no son nuestros caminos.
- Con mi prima fuímos al colegio juntas, declamaba muy bonito era la campeona de las actuaciones, mira en lo que ha terminado ¿Quién lo creyera?
- Lo que nosotros como católicos tenemos y debemos hacer es, por lo menos, luchar para ser mejores en nuestras pequeñas cosas de cada dia, en nuestro trabajo, en las relaciones familiares, con nuestros amigos; enseñando especialmente con nuestra conducta, siendo coherentes con nuestra fe, con las enseñanzas que el mismo Jesús nos ha dejado.
-¡Deja hablar!, se escuchó bajito.
- ¡Siempre habla lo mismo en nombre de Dios! ¡Qué manera de aguar la fiesta!, se escuchó más bajito.
- Gorky escribió en Los Bajos Fondos: "La mentira es la religión de los esclavos y los poderosos. La verdad es el Dios del hombre libre".
- No vivir como a nosotros nos gusta o conviene. Entonces habrían amas de casa, padres de familia, abogados, ingenieros, politicos, artesanos, pintores, escritores, trabajadores del campo o de la fábrica, etcétera, que vivirían coherentemente. Tendríamos así un mundo más justo y más humano. ¡Empecemos Hoy y Ahora por Siempre! ¡Aleluya! ¡ !Forever yours! ! ¡Soy Cordero de Dios! ¡Te Alabamos Señor!
- Muy bonito.
- ¡Si muy bonis! ¡Me encanta! ¡Qué divertido! ¡Plop!
- ¿Ya empezó la Misa? ¿Estamos en Misa? ¿O ya se acabó la Misa? Jjejejejejej, ¡Qué vida!
- ¿Pero no estábamos hablando de política? ¿Estábamos hablando de Rafael Rey, de los ladrones del gobierno, ministros ratas, de las basuras del periodismo amarillo, cómo terminó con aleluyas, cordero de Dios, te alabamos? ¡Jejejejeje ...¡Iluminada! Tenía que ser.

Después que Iluminada terminó las últimas letras del soliloquio se hizo un silencio de ultratumba que fue interrumpido por los ladridos de los perros y gatos del vecindario y por las aves de corral que aullaron como lobos en luna llena.

- “Mirándonos cara a cara / buscamos una palabra / para romper el silencio / que nos sigue quemando el alma / Oh sí, nos hemos equivocado / más han sido sólo momentos / sí, buscamos un universo / y un sol que brille más”; al improvisado cantante lo callaron a punte de féminas miradas.
- ¡Voy al ñoba! ¡Un cinco! ¡Aguanta el trago!
- ¡Sobrino! ¡Nada de alitas de mariposa, respete la casa!
- ¡Ná’ que ver tío!
- El mundo está lleno de personas que piensan diferente y que tienen ideales diferentes y mientras que estos no dañen de ninguna forma al otro está super bien y como tu sabiamente dices: “Así la vida es más interesante y divertida”. Y las personas que pertenecen al Opus Dei son fanáticas eso ya se sabe y eso también está bien. Finalmente están comprometidos con sus ideales y esos es muy leal. Pero no tenemos porque pensar igual a ellos. Soltó una encantadora premisa a manera de reflexión Daniela Atenea Flor De la Compostela.
- ¿Tú piensas así? ¿Chapulín Colorada qué nos has querido decir? Jajajajaj ¡Estás en otro canal, estás en el elenco de Risas y Salsa!
- ¡Bueno, pues! Es un decir, digo yo, ¿no? ¿Por qué? ¿Que, qué? ¿por qué no? No todo es malo en la vida. ¿Oh, sí? ¿Y tú qué piensas?
- ¡Te quiero nuerita linda! ¡Cuida a mi hijito! ¡El próximo año me traes nieto! ¡Mucho asueto ‘tas teniendo!

Inmaculada hinchada de desesperación al no poder decir una grosería, con tétricas señales y muecas dió a entender las antiguas torturas de la Santa Inquisición: Garrote, látigazos, cura de agua, el péndulo, corte de lengua y la hoguera. Se apróximó hasta diez centimetros del rostro de Daniela Atenea Flor y masticando su impotencia rezó.

- ¡Yo sé que me tildan de loca, cucufata o fanática. Pero no sabes que maravilloso es ser fanática, pero fanática del Amor de Dios! ¡No saben lo feliz que soy con Dios en su regazo! ¡Felizz conn ell Aamoor dee Diioooss!

Iluminada no gritó pero le dió un enfasis de radioteatro novela de los años cincuenta, trajo a la memoria de los mayores al protagónico Albertico Limonta de la archiconocida novela El Derecho de Nacer.

- ¡Pero, hija, yo te estoy defendiendo!
- ¡No necesito que me defiendan! ¡Dios es mi Abogado!

En esta frase oración Mariajosé Iluminada sí levantó la voz desagradablemente a los oídos de Daniela Atenea Flor De la Compostela.

- !Qué ridí!

Iluminada y hermanas no luchaban contra los demonios sino que les obedecían.

- ¡Jajajaja! ¡Cómo le vas a decir abogado a Dios! ¡Eso es peor que una mentada de madre! ¡Loco mató a loco porque le dijo loco!.
- ¿No entiendo? ¿Qué quieres decir con eso?, preguntó María La O De la Misericordia
- El enfermo de la cabeza no sabe que está enfermo ... de la tutuma. Tiene un herbidero de abejas en el coco. Dijo Rigo Cristiano con muy buen sentido de humor.

¡Hosanna heysanna Sanna Sanna Ho / Sanna Hey Sanna Ho Sanna / Sanna Ho Sanna Hey Superstar / ¡Hosanna heysanna Sanna Sanna Ho / Ho Jesús Jesús, Ho Jesús Jesús / Sanna Hey Sanna Ho Sanna / Sanna Ho Sanna Hey Superstar / ¡Hosanna heysanna Sanna Sanna Ho / Sanna Hey Sanna Ho Sanna / Ho Jesús Jesús, Ho Jesús Jesús, no vas a luchar por mí?. Se escuchaba el cántico acompañado por la banda de música con ritmo y sabor a chicha interprovincial.

- ¿Haber tú? ¿Qué tanto hablas de decir la verdad, no me digas que nunca has mentido, haz mentido o no?
- Claro que he mentido, pero nunca he engañado a mi mujer. ¿Haber usted? ¿Soy un virtuoso o un cojudo?

Nadie escuchó la pregunta, nadie se inmutó ni se dieron por enterados.

- No cambies de tema de eso no estamos hablando. Respondió la señora suegra. Rodrigo se repreguntó para si: ¿A quién está encubriendo?
-¡Aquel de ustedes que no tenga pecado, que tire la primera piedra!, todos los presentes se quedaron mudos, tenían una pepa en la boca. - ¡Ajá hay ropa tendida! ... tengo mis espías que me han contado todo, mintió Rodrigo. - Pero no se preocupen, no voy a decir nada, mi corazón es una tumba ... pero mi boca es un campanario! ... jajajajaja
- ¡Tú pareces comunista! ¡Ateo! !Qué asquito! ¡Qué bien hizo Pinochet eliminando a toda esa gente que no creía en Dios! ¡Gracias Señor Mio! ¡Gracias Dios Mio! Nosotros necesitamos un Pinochet y el Perú sería otra cosa. ¡Mira a Chile como es ahora, potencia mundial! ¡Alabado sea el Señor! ¿Por qué no vas a Misa? ¡Dios te va a castigar! Te va a castigar para que aprendas a ser bueno. ¡Tu esposa reniega y se para quejando que paras con malas influencias y leyendo libros prohibidos ante los ojos de Dios! ¡Dios Mio! ¿Adónde hemos llegado? ¡Qué desvergüenza la tuya!
- Dios no castiga! ¡Mi Dios no castiga! ¡Mi Diosito es Amor! Ustedes están leyendo al ibérico Santero y el Antiguo Testamento, ahí hay más muerto que en una coboyada italiana ... Dios no castiga ... ¡Él te llama a la reflexión!
- ¡Mamá! Ten cuidado que te puede faltar el respeto contestándote cualquier disparate. !Este es hijo del Diablo! ¡Te vas a ir al Infierno a achicharrarte eternemente!
- ¡Al menos me salvo del frio y de la humedad de Lima! ¡Hayy qué ricooo!
- ¡Dejen de estar peleando, dejen de hablar de política, la política es Obra del Diablo! Por eso estamos tan mal. Llenos de odios y de pecados, mi esposo y yo, nosotros hemos colaborado con Dios, hemos regalado un camioneta a la Obra para sus trabajos de evangelización.
- ¿De dónde tienen tanto dinero para regalar, estamos en crisis con este gobierno y regalan un carro? !Algo se pudre en Dinamarca!
- ¿Y tú? También viajas bastante y no tienes ni un trabajo seguro. ¿De dónde?
- Me lo paga mi Congregación igual que ha tu esposo. ¡Sácate la venda de los ojos y verás el Paraíso Perdido!
- Toda la mañana te has portado muy maleducadamente. ¡Mientes hasta por los codos!
- Bueno, tú no mientes pero omites muchas cosas y eso es: ¡No decir la verdad! Sabes qué: ¡Ustedes son irremisiblemente intolerantes! ¡Ven la paja en el ojo ajeno y no ven la viga en sus propios ojos!
- Por favor no ofendas esta casa, en la próxima te invito a ...
- ¿A qué me retire?
- ¡Tu lo has dicho!
- Estás como Jesús cuando Pilato lo interrogó: ‘¿Eres tú el rey de los judíos?’ Jesús contestó: ‘Tú eres el que lo dice’ Lucas 23: 2 – 3. ¡Ya me voy a ir no te preocupes!
- ¡No se puede conversar contigo, creo que lo haces para fastidiarnos y ofender la Palabra del Señor!
- ¡Arriba Alianza! ¡Agüita va a llover! ... ¡Elí Elí lama sabacthani! ... ¡No he dicho ninguna lisura por si acaso! Ahorita lo digo en cristiano: “Dio mio, Dio mio, perché mi hai abbandonato?” “!Dios mío, Dios mío! ¿Por qué me has abandonado?” ¡Arriba Perú!
- Pssssss ¿y su esposo?
- Lleega la próxima semana sólo por quince días y al toque viajan pa’Hawái.
- ¡Con tal que no se confundan y se van pa’Haiti! ¡Sería la cagada! Jijijiji
- ¡Hay que respetar sus ideas!, opinó María Rosa Rosaura Rosalía con una desmedida locuacidad, acomodando en la mesita de centro una gran bandeja con choritos a la chalaca. Después de dos días con sus noches se daba un descanso fuera de la cocina. Dos días ayudando a preparar el banquete central, sin ninguna información extraoficial metió su pico pintado con colorete prestado color verde palta.
- ¿Qué? ¡No respeta nuestras ideas ni a nosotros y tu pides que respetemos! ¡Por favor no seas bruta mi querida Ro Ro Ro!, la callaron inmediatamente.

Nadie se dió cuenta que Hermenegildo, el nieto, había metido la mano llevándose a la boca un chorito chalaco.

- ¡Abuelito! ¡Píca! ¡Pica ... pica!
- ¡Toma agua! ¡Ven!
- No! ¡Dame Cola!

La mamá de Hermenegildo, la guapachoza María Virginia Guadalupe le sirvió un vasazo de gaseosa a su hijo y con los ojos cuadriculados le ordenaba a su hijito que se quede quietito. Hermenegildo se tomó todo el líquido, miró a su abuelo y éste con una seña lo mandó a jugar.

- ¡Muchachito quédate tranquilo que me vas a matar de los nervios!, Rigo fingió enojarse, cada travesura de su nieto él lo festejaba a lo grande como abuelo chocho, sólo le faltaba su gran babero porque se le caía las babas por su socio y engreído Hermenegildo.

Los vecinos vinieron con el cuento que las aguas de las orillas del mar estaban tenidas de rojo color sangre bandera. Las mujeres mayores y ancianas comenzaron a persignarse como loquitas con pulgas e implorar al cielo gris y rezar el Rosario sin parar.

- ¡Hey, pásate unos choritos! ¡Un par de choritos pa’la gente!

Se acercaba las doce del medio día. Cesáreo Pedro Simón, el suegro de Rodrigo Ignacio, gritó con voz aguardentosa:

- ¡Lázaro levántate! ¡Levántate carajo! ¡Vamos a la fiesta ... vamos que se acaba la procesión!. Don Cesáreo le pasaba la voz a su hermano Lázaro Jacobo Purificación que roncaba en el mueble del comedor después del rico desayuno, llevada tres días cargando su cruz de juerga en juerga. - ¡Pueden cambiar de tema por favor!, continuó don Cesáreo Pedro, - ¡Quiero hacer un brindis por la unión de la familia, unión ante Dios, unión ante la Patria, y ante los que ya se fueron ¡QEPD! ¡Rigo estoy muy contento que hayas venido! Te has perdido por mucho tiempo, eres el hijo pródigo, estoy contento que estés en casa nuevamente. Acá nosotros te queremos, hijito. ¡Salú! ¡Salú! ¡Salú con todos! ¡Salú por el Señor de los Milagros, Cristo de Pachacamilla, Cristo de las Maravillas, Cristo Moreno Nazareno Morado Señor Cristo Jesús de la Cruz!

El suegro se metió un guaracazo entre pecho y espalda, seco y voltea’o de la copita reglamentaria de pisco acholado.

- ¡El Pisco es Peruano! ¡Carajo! ¡Y no jodan!, exclamó don Cesáreo a todo pulmón dando fin a su fina palabra.
- ¡Manga de borrachos están ofendiendo al Cristo Morado!, renegó doña Judith Dalila Rebeca.

Las doce campanas requintaron bien fuerte, medio día, los chibolos entraron en tropel a la casa; Ermenegildo, el nieto de Rigo, gritó primero:

- ¡Abuelitoooo ya sale el Señor! !Ya sale el Señooor! ¡Ya sale el Señor!

El nietecito le tomó de la mano a Rodrigo Cristiano y lo llevó a jalones a la puerta para que lo cargara en sus hombros y tener mejor visibilidad para ver el andar de la fiesta y multitud.


- ¿Abuelito, por qué el Señor es un muñeco?


Miraron el Anda del Señor Morado, y todo el espectáculo religioso y profano del entorno. Rodrigo alcanzó decirle a su suegrito del alma:

- Como me gustan las procesiones con su olor a pisco y cerveza, anticuchos y choncholíes y picarones. Rieron en complicidad. - Mi mamá me llevaba a las procesiones y yo he seguido con la tradición llevando a mis hijos y ahora a mi adorado nieto. Cuando pasó el Señor y parte de la multitud el abuelo Rigo le dijo a su nietito.

- ¡Quedáte con tu mamita!
- ¿Por qué?
- Yo me regreso a casa.
- ¡Voy contigo!

Haciendo señas a su hija, la mamá del nieto, se abrió pasó por entre la muchedumbre, alcanzó despedirme de unos cuantos familiares, al oído le pidió a su hijo que ore por él.

Emprendiendo la retirada, escuchó voces que le pedían dejar al niño.

- ¿Quieres quedarte?, le preguntó firmemente a su nieto.
- ¡No! ¡Me quiero ir contigo a mi casa!

Fueron salvados por la campanita que justo en el momento preciso sonó muy linda y agudamente. Siguieron con dirección a la pista principal, fue la última vez que Rodrigo Cristiano Ignacio pisó aquel claustro familiar para no volver nunca jamás.

- ¡ Señor líbranos de todo mal y hágase tu voluntad en la tierra como en el Cielo! ¡Amén! Me pierdo la comilona pero me salvo de una intoxicación cerebral; pensó Don Rodrigo Cristiano Ignacio. En el trayecto compró unas galletitas, chicles y caramelitos de licor. Su nieto le planteó una inocente pregunta filosófica:

- ¿Abuelito, por qué el Señor es un muñeco?

Rigo sin pensar o pensando contestó deportivamente.

- Porque representa a muchos hombres y mujeres que son huecos, huecos ... sin nada en el cerebro ni en el corazón.
- ¿Quéee?
- En casa te explico mejor ... déjame pensar primero.
- ¡Abuelito cómprame gomitas!
- Pero después te lavas la boca porque tu mamá después me grita a mi!
- ¡Mi mamá es tu hija!
- Si, pero es igualita a tu abuela.
- ¡Mi abuelita es tu esposa!
- ¡Pero también grita por la Pu ... rísima Santa María Madre de Dios!

Nicolás D. León Cadenillas.
Karlsruhe 2010.